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Envisagez-vous d'utiliser d'autres circuits de distribution?

Pour Activity, nous visons également le réseau des horlogers. Plus généralement, pour nos objets connectés, nous cherchons aussi à intégrer le circuit des pharmacies. Nous pensons qu'installer des corners "objets connectés" en officine aurait tout son sens.

Internet joue un rôle important dans votre stratégie. Comment ­expliquez-vous sa montée en puissance?

Très souvent, les clients se laissent d'abord tenter par un achat en point de vente. Or, en commençant à se familiariser avec l'objet, ils se connectent à l'application et c'est là que nous entrons en contact avec eux. Nous disposons d'un pôle CRM très fort. Nous rythmons la vie de nos consommateurs en leur proposant régulièrement de nouvelles fonctionnalités gratuites sur l'application afin d'optimiser l'apport de leur objet connecté. Pour enrichir les fonctionnalités existantes, nous prenons en compte les commentaires des utilisateurs, nous nous inspirons de leurs usages... Par exemple, sur l'appli balance, nous avons ajouté, à la demande de certains consommateurs, l'indication de la météo. Ces améliorations constantes créent du lien, de la confiance et incitent le client à revenir sur notre site pour connaître les nouveautés. Il ­découvre alors notre offre dans son intégralité. Pour le ­séduire, nous multiplions aussi les ­tutoriels, les vidéos de présentation, les contenus explicatifs...


Comment utilisez-vous les ­réseaux ­sociaux?

Nous offrons aux utilisateurs de nos appareils la possibilité de communiquer leurs données sur Facebook, où nous totalisons déjà 67000 fans. Les consommateurs peuvent le faire auprès des communautés qu'ils ont choisies : amis, famille... Nous nous sommes d'ailleurs rendu compte de l'effet incitatif de la donnée quand elle est partagée. Des statistiques montrent que ceux qui communiquent leurs résultats (nombre de pas parcourus dans la journée, par exemple) sont plus actifs que les autres. Cette émulation est saine et favorise une meilleure hygiène de vie.

En parallèle, vous ne boudez pas les médias traditionnels...

"Nous travaillons avec des influenceurs qui utilisent nos produits au quotidien"

Nous y investissons, en effet, même si cela reste modeste. Nous avons parrainé, en fin d'année, "Le Petit Journal" de Canal +. Avec Eggs et My Media, nous avons aussi lancé, en novembre dernier, une campagne d'affichage comportant 55 faces numériques (des supports JCDecaux), installées à La Défense. Elles indiquaient aux passants le nombre de pas qu'il leur restait à effectuer et le nombre de calories qu'ils ­allaient brûler pour se rendre de leur position à quelques points stratégiques de La Défense. Au travers de ces campagnes, nous souhaitons asseoir notre identité de marque auprès du grand public. C'est dans cette même logique que nous avons procédé à la refonte de notre logo, il y a quelques mois. Le nouveau symbole rappelle l'existence de notre écosystème de santé, composé de cinq dimensions : coeur, poids, sommeil, activité et environnement. Ces dimensions pointent les unes vers les autres, exprimant la synergie de nos objets, qui participent à créer une expérience de santé à 360 degrés.

Toujours dans l'optique de booster la notoriété votre marque, utilisez-vous le placement de produits ou comptez-vous vous offrir le soutien d'égéries?

Nous travaillons avec des influenceurs, qui utilisent nos produits au quotidien. Nous pouvons citer le fils de Rupert Murdoch ou encore Boris Diaw, le joueur de l'équipe de basket San Antonio Spurs. Ce dernier a notamment fait le buzz en portant notre montre connectée dans sa chaussette lors d'un match de basket (les règles en NBA interdisant le port de bijoux pendant la compétition) et en affichant, sur Instagram, le nombre de pas qu'il avait ainsi effectués durant la partie.


Christelle Magaud

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