Tropico repart à l'assaut des linéaires
“Quand c'est trop c'est… Tropico”. Si le slogan résonne encore dans les esprits, la marque, en revanche, doit retrouver une nouvelle légitimité.
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Tropico repart à l'assaut de la grande distribution. Alors que le CHR
représente 97 % de son chiffre d'affaires, Dominique Degand, P-dg du groupe,
entend bien reprendre « la moitié du chiffre d'affaires que la société
réalisait en 1995 en GMS, soit entre 10 et 12 millions d'euros. » Pour ce
faire, Tropico multiplie les iniatives et introduit Tropic Iced Tea, à la pomme
verte en canette, et un nouveau format Cheerpacks pour Tropico Multifruit et
Tropic Iced Tea Pêche, des gourdes de 250 ml avec bouchon refermable, qui
ciblent les enfants. Des lancements qui interviennent après ceux de Tropico en
boîtes de 33 cl et en bouteilles PET d'1,5 litre. Et qui ont permis à son
chiffre d'affaires de progresser de 22 % en 2003, pour atteindre les 30
millions d'euros. Si les linéaires de la grande distribution constituent la
priorité absolue, le hors domicile, et notamment, l'hôtellerie, les
collectivités, les entreprises et le monde de la nuit, sont autant de lieux de
consommation que la marque souhaite investir. Mais chaque chose en son temps.
Si l'objectif est d'aller vite, il s'agit aussi de respecter un budget, qui
n'est pas illimité. Pas de publicité prévue cette année. Au mieux en 2005, si
les résulats sont au rendez-vous. D'ici là, la saga Tropico continue. Une
histoire qui a connu des hauts et des bas, au gré des rachats successifs. Le
dernier en date survenu en 1995 faisait en-trer le groupe Choky, son nom
d'origine, dans la galaxie Unilever où il vivotait jusqu'en septembre 2002.
Les actifs de Choky sont alors repris par deux cadres de la première heure,
Dominique Degand et Patrick Grenthe et un fond d'investissement, Galaxy
Investissements. Choky SA est rebaptisée SA Tropico. Une nouvelle identité et
une indépendance retrouvée qui visent à remettre Tropico sur les rails.