Research International structure son offre innovation
L'innovation est une thématique sur laquelle Research International
travaille depuis longtemps, à travers diverses méthodologies. Mais, pour 2006,
l'institut a décidé de lui donner un coup d'accélérateur, mondial, avec une
offre structurée, intégrant à la fois des méthodologies qualitatives et
quantitatives.
« L'innovation, explique Bruno Botton, Managing Director, Client Solutions pour
l'Europe du Sud, donne lieu à de grands débats. Nous avons donc, en amont,
développé un certain nombre de points de philosophie qui sous tendent notre
démarche.» Ainsi, aux questions récurrentes “Faut-il intégrer le consommateur
?”, “Quand l'intégrer et pourquoi ?”, Research International répond : “Oui, il
faut faire intervenir le consommateur. On ne peut pas s'en passer. Mais pas
n'importe quel consommateur. Et au bon moment et de la bonne façon.” Soit de
nouvelles manières de le faire intervenir, comme par exemple, via des “Super
Groupers” - panel existant dans 25 pays -, qui sont des consommateurs ayant une
capacité à être créatifs, à travailler en groupe… Ou encore à travers les
“early adopters”. Autre débat?: celui existant entre créativité et rigueur.
Qui, pour l'institut n'en est pas un?: “A chaque étape, il faut intégrer et
combiner les deux.”
Quatre phases et huit étapes
Synthétisée sous l'appellation “Innovation Journey”, l'offre désormais proposée dans 56 pays par Research International se veut avant tout, selon Bruno Botton, « une plate-forme d'échange avec les clients, une aide à la réflexion, plus qu'une série d'outils packagés. » D'ailleurs, en fonction de leurs besoins, de leur maturité, et de leurs moyens, les annonceurs peuvent avoir recours à tout ou partie(s) de ce “voyage”. Un voyage qui comprend quatre phases. La première, “Make it Up”, est celle de la génération des insights, notamment par l'observation. Des insights qui doivent être ancrés dans la réalité du consommateur et qui vont servir de plates-formes d'inspiration pour créer des idées et des concepts. « Des idées qui peuvent être activées, être transformées en opportunités de business et qui vont nourrir le plan marketing », souligne Geneviève Reynaud, directeur Innovation de Research International France. “Make it Better” va poursuivre l'exploration des idées avec, par exemple, une analyse aussi bien auprès des consommateurs “lambda” que des “early adopters”, ou encore du quanti. Cette phase va aussi permettre de nourrir chaque élément du mix, par des séquences de travail en aller et retour entre toutes les parties prenantes?: consommateur, institut et client. Des éléments qui seront ensuite évalués par les consommateurs. Phase intermédiaire, “Make it Real” consiste à travailler sur les différents éléments du mix rassemblés. Enfin, “Make it Go” va, d'une part permettre une estimation du potentiel et donner des éléments pour optimiser le plan de lancement et d'autre part, effectuer le suivi du lancement.