Profession : Cent Degrés Packaging, réintégré dans Cent Degrés Image
Il y a un peu plus d'un an, Cent Degrés créait Cent Degrés Packaging et le Petit livre orange, qui proposait une grille tarifaire simple pour la création packaging. Qu'est devenue cette initiative ?
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Pas facile de rationaliser la création packaging. Malgré les ordinateurs,
subsiste dans ce métier une part "d'artisanat traditionnel" qui semble échapper
à l'accélération informatique. Ainsi la tentative de Cent Degrés a-t-elle
finalement mué. « D'une part, il n'y avait pas de légitimité à créer une
structure à part. L'agence a préféré réintégrer ce département packaging dans
une entité "Image" avec un pôle graphique et un pôle design pour tout ce qui
concerne le volume », explique la responsable Sandrine Elie. De plus, la
cellule pack était liée à la partie exécution et fabrication. Ce qui n'était
pas clair pour la plupart des clients. « Image, design, fabrication, nous
l'aiguillons désormais vers la cellule idoine en fonction du projet », précise
Sandrine Elie. Au-delà de ces aspects organisationnels, Cent Degrés se
concentre sur la notion d'innovation. Des clients prestigieux ont permis encore
récemment à l'agence de démontrer ces capacités en la matière, comme
Ultraviolet de Paco Rabanne et Fragile pour Jean-Paul Gaultier. Pour ce
dernier, l'agence a breveté un système de pompe inversé. Mais selon Sandrine
Elie, cette volonté de rupture n'est pas l'apanage du luxe. « C'est vrai aussi
en GMS, les choses sont vraiment en train de bouger. » Mais elle confirme que
le pack fait partie des bastions qui font perdurer des traditions : « c'est
l'un des derniers métiers où l'on peaufine, de la pose d'un transfert au
gaufrage à l'ancienne à la main, cela reste un secteur assez amoureux du
travail bien fini. »