Nouvelle organisation pour l'Ifop
Le Groupe Ifop présidé par Laurence Parisot, et qui a réalisé en 2002 un CA de 37 M€, s'organise désormais autour de quatre Pôles d'expertise.
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«Nous avons ressenti le besoin de clarifier notre offre », explique Olivier
Bauby, directeur général adjoint du groupe Ifop. La nouvelle organisation met
en avant quatre Pôles métiers, regroupant chacun plusieurs département :
Marketing (grande consommation, marketing des services, satisfaction, grandes
enquêtes, études médias, études publicitaires, omnibus, études
internationales), Opinion (études politiques, climat interne, études
sociologiques, études publicitaires), Téléservices (plate-forme d'enquêtes,
call center) et Panels (enquête "Courrier en France" de La Poste, classement
des ventes de disques, Panel on line Professionnels de la santé), dans une
logique de capitalisation des compétences. « Nous voulions réaffirmer notre
volonté de nous développer dans le marketing et l'opinion, et mettre en lumière
deux métiers moins connus dans l'offre Ifop, les téléservices avec Phone City
et les panels », souligne Alain Renaudin, directeur New Business et
Développement, en charge de la synergie avec les filiales et des nouvelles
offres produits. Phone City, géré comme un centre de profit, génère plus de 25
% du chiffre d'affaires, alors que l'activité Panels en représente 20 %
(passant de 10 % à 20 % en deux ans). Une organisation qui vient réaffirmer la
volonté du groupe d'être très présent sur le marché très bataillé des études à
un moment où les budgets sont plus serrés et les décisions annonceurs plus
longues. En 2002, Ifop France a réalisé un chiffre d'affaires de 25 ME en
progression de 12 %, soit mieux que le marché. Le calendrier électoral a été
particulièrement propice à l'activité opinion et l'activité générée par le
Panel "Courrier en France" de La Poste explique en partie les résultats. Mais
l'Ifop a aussi signé en 2002 plusieurs gros contrats, notamment en satisfaction
et en image corporate et initié un beau succès avec un baromètre du
développement durable. Pour 2003, Laurence Parisot espère une croissance autour
de 10 % : « Il faudra être très attentif et bagarreur. »