Recherche

Moteur de croissance

Publié par La rédaction le
Lecture
2 min
  • Imprimer

Qu'elle soit supérieure à 5%, pour les 100 premiers instituts classés par Marketing Magazine, ou de 3,5 à 4%, pour la profession selon le Syntec Etudes Marketing et Opinion, la croissance du marché français des études a été réelle en 2006. Une bonne nouvelle dans un contexte marqué, pêle-mêle, par la frilosité de la grande consommation, l'attentisme ambiant, l'intervention croissante des services achats qui accentue le rôle du facteur prix, le recours à des techniques de recueil moins onéreuses... Et, bien sûr, la bataille entre instituts pour prendre des parts de marché d'un gâteau qui ne connaît plus de croissance à «deux chiffres» depuis un certain temps. Ce qui n'est pas le cas de certaines sociétés, l'année 2006 ayant de nouveau enregistré de belles performances individuelles. Si plusieurs sont liées au phénomène de concentration, qui n'a pas faibli, d'autres sont le fait d'activités ou de positionnements porteurs. On pense d'emblée aux études on line, mais aussi aux panels, dont les avancées méthodologiques et technologiques portent leurs fruits, et au quali, dont l'importance se fait grandissante dans un contexte où il faut toujours plus et mieux comprendre. Sans oublier l'influence de secteurs tels que la Santé ou le High-Tech, par exemple, ou de besoins de plus en plus forts chez les annonceurs, à l'image de la satisfaction client. Mais ces tendances, à la fois globales et particulières, ne sauraient occulter un mouvement de fond qui constitue un réel moteur de croissance: le poids des études réalisées à l'international. Le Syntec l'estime à 25% du chiffre d'affaires de la profession.

Un pourcentage largement dépassé par de nombreux instituts. Portés certes par un courant «naturel» dû à l'internationalisation même des groupes, mais aussi, et il est bon de le souligner à nouveau, par un vrai savoir-faire. A la hauteur d'enjeux aujourd'hui majeurs.

La rédaction

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page