Recherche

Les Français face aux NTIC : un a priori favorable

A l'occasion de la création de sa filiale BVA Online, BVA a réalisé une étude nationale sur les "Français face au NTIC" qui confirme le poids d'Internet aujourd'hui, et met en lumière une perspective riche quant à l'impact et au potentiel des NTIC.

Publié par le
Lecture
3 min
  • Imprimer


Que ce soit au domicile et/ou sur le lieu de travail, 30 % de la population française dispose aujourd'hui d'un accès à Internet, contre 17 % un an auparavant. Avec une répartition de 21 % sur le lieu de travail, pour les actifs, et de 17 % à domicile. Les internautes se rencontrent plus particulièrement chez les hommes, les 25-34 ans, les cadres supérieurs et dans les foyers dont le revenu est supérieur ou égal à 1 600 F. Un profil comparable à celui constaté précédemment par l'Institut, avec cependant une féminisation plus marquée. En raison de la progression rapide du marché, BVA estime que la barre des 40 % d'accès pourrait être atteinte avant 2001. D'ailleurs, un Français sur quatre ne disposant pas d'Internet à son domicile envisage de s'équiper, dont un tiers d'ici 6 mois. Une intention qui, selon l'institut, est sans doute sous-estimée. Près de 70 % des internautes se connectent au moins une fois par semaine, dont près de 40 % au moins une fois par jour. Ce qui, rapporté à la population française, représente un Français sur cinq se connectant au moins une fois par semaine. A domicile, l'usage du Net concerne principalement des activités exclusivement personnelles (65 %), mais 25 % des internautes en font un usage mixte. Quant au commerce électronique, l'étude confirme qu'il n'en est qu'à ses débuts avec seulement 20 % d'internautes indiquant avoir réalisé des achats par Internet. Mais le potentiel est là, les internautes présentant une proportion d'acheteurs à distance nettement supérieure à la moyenne.

Les NTIC : avant tout fonctionnelles


« Les nouvelles technologies sont, en premier lieu, un outil de l'économie et pas seulement de la nouvelle économie », note BVA, qui a constaté que c'était "le travail" qui arrivait en tête des points primordiaux attendus des NTIC. En second lieu, viennent d'autres dimensions plus fonctionnelles (communication, conditions de circulation, recherches, actualité...). La dimension ludique n'arrivant qu'en arrière-plan. Sur un plan général, les deux tiers des Français considèrent être concernés par les progrès engendrés par les NTIC (29 % "tout à fait" et 36 % "plutôt"), et 86 % ont un regard positif sur ces évolutions (26 % "tout à fait" et 60 % "plutôt"). « Dans l'ensemble, conclut BVA, les NTIC suggèrent un a priori plutôt favorable auprès d'une majorité de Français. »

MÉTHODOLOGIE


Etude réalisée par BVA par téléphone, du 16 au 17 juin 2000, auprès d'un échantillon de 1 006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

François Rouffiac

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page