Le naturel revient au galop
Que ce soit dans les cosmétiques, l'automobile ou l'alimentaire, le naturellement correct préoccupe les marketeurs. Le recours à la nature donne du fil à retordre aux marques qui veulent séduire un consommateur rassuré par les matériaux bruts.
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Recyclage, dépollution, biodégradabilité des fibres : le textile français
prend le virage du développement durable. Mais le recours à la nature pour
remplacer les procédés chimiques oblige tous les secteurs à travailler leur
contenu ainsi que leurs contenants. « L'injonction du vert arrive dans tous les
domaines. Les marques veulent se donner des codes de bonne conduite », lance
Édouard Malbois, président d'Ennivrance. Le retour des états bruts est donc de
rigueur. « En permanence, les marques sont questionnées sur ce travail de la
nature. Chacune d'entre elles essaie de se construire un territoire de
naturalité », poursuit-il. Et de prendre pour exemple des marques telles que
Haagen Dasz, Ben & Jerry's ou Mc Donald's qui, toutes, se rapprochent du
naturellement correct. Preuve s'il en est, les emballages “eco friendly” ou le
développement durable qui se sont installés dans tous les rapports annuels. Le
chantier est vaste. Et précipite les industriels dans une course aux économies
d'énergie, aux ressources alternatives et aux extraits naturels. Chacun essaie
de se construire un territoire de la naturalité. Thèmes favoris des enseignes,
l'enseignement et l'éducation du consommateur font florès au travers d'ateliers
pour grands et petits. Ce positionnement offre au jardin une nouvelle source de
croissance en lui permettant de s'inscrire dans la pédagogie. Il pourrait
devenir demain un nouveau terrain à exploiter pour les entreprises.