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Le filon foot

En attendant le 9 juillet, jour de la finale à Berlin, les annonceurs ont largement misé sur l'effet Coupe du monde et sur les dernières apparitions du dieu Zidane. A défaut de doper le marché publicitaire, le Mondial est tout de même un bon filon.

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La Coupe du monde de football, lancée le 9 juin en Allemagne, n'agite pas seulement les supporteurs, elle a permis au marché publicitaire de se réveiller. Pour AD Barometer, l'année 2006 est, à l'image de 2004, une année riche en événements médiatiques. “La Coupe du monde de football en Allemagne (directement visible sans décalage horaire par toute l'Europe) devrait favoriser les dépenses des annonceurs, surtout en TV qui représentent près de 45 % des dépenses publicitaires totales”, soulignait, avant la Coupe du monde, l'étude pilotée par Interdeco et OMD. Quelle que soit l'équipe gagnante, les publici­taires auront-ils marqué des points ? Selon le groupe de conseil et achat médias Zenith­Optimedia, le marché publicitaire va connaître une hausse de 6 % en 2006, contre 4,9 % en 2005. Reste que l'agence n'estime l'effet Coupe du monde qu'à un point de croissance sur les six attendus cette année. Ce qui n'empêche pas les meilleurs joueurs d'avoir leurs propres sponsors. Zinédine Zidane s'est ainsi installé sur CanalSat qui a poursuivi l'histoire qui la lie au joueur : des films proches des gens, qui mettent en scène un Zidane fidèle à son personnage, authentique. Idem pour Audi, Orange ou Danone qui ont signé avec le futur ex-joueur des partenariats pour toute la durée du Mondial. Generali, qui a misé sur le thème de la citoyenneté, est également partenaire de Zidane pour une durée de trois ans. Si la Coupe du monde n'a pas eu purement un effet sur le marché publicitaire, Zidane est donc, lui, bien un investissement sur le long terme, qu'il soit sur le terrain ou pas. Danone ne s'y est pas trompé. Le partenariat d'onze ans avec le joueur dans le domaine de l'aide à l'enfance mise sur la valeur de l'homme à long terme, plutôt que sur la réussite variable du joueur. Mondial ou pas, le foot est donc bien un filon.

Ava Eschwege

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