Le TOP 100 des Instituts d'Etudes Marketing et Opinion 2002
L'établissement de ce Top 100 apporte chaque année son lot de nouveautés,
au-delà de la difficulté, classique, au niveau de la récupération des chiffres
de certains instituts (souvent les mêmes...). Ou du refus de communiquer de
certains autres. Tout comme pour 2001, nous n'avons pas fait figurer le
classement de l'année précédente. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ce Top
100 2002 a été renouvelé pratiquement d'un quart, avec des instituts non
classés l'an passé, soit parce qu'ils n'avaient pas répondu pour 2001 et l'ont
fait cette année, soit parce que des instituts qui figuraient en 2001 n'ont pas
répondu cette année et en ont fait entrer d'autres "mécaniquement".
Toujours le facteur "groupes"
Ce phénomène de
"non-réponse" est en partie imputable à celui des "groupes". Après GfK France,
qui a toujours souhaité consolider les chiffres de ses filiales, le leader du
marché, TNS France ne nous a donné cette année que son chiffre groupe,
consolidant Sofres, Secodip et Louis Harris France qui, de ce fait,
disparaissent du classement. Tout comme, mais pour d'autres raisons, liées
elles aussi aux "groupes", ont disparu cette année du Top 100 Research
International France (28 M€ en 2001, 10e) et Millward Brown (11,6 M€ en 2001,
16e). Les nouvelles dispositions législatives américaines (loi Sarbanes-Oxley)
et le nouveau règlement de la Security Exchange Commission ont en effet conduit
les groupes de communication cotés à la Bourse de New York (dont celui auquel
appartiennent les instituts cités, WPP) à ne pas diffuser de chiffres
nationaux. A l'inverse, Sorgem et Repères ont, de nouveau, dissocié leurs
chiffres, apparaissant chacun à leur rang respectif. Avec 19,9 M€ (+ 19,2 %),
le groupe se situerait à la 12e place en 2002. A noter qu'un certain nombre
d'instituts ont changé de périmètre en cours d'année, ce qui, soit ne permet
pas de comparaison, soit "modère" quelque peu leur progression. Quel est donc
le bilan 2002 ? En comparant ce qui peut l'être (sans prise en compte des
"doublons" pour cause de groupe, des "non communiqués" pour 2002...), nous
arrivons à une progression de l'ordre de 7,9 % du marché des 100 premiers
instituts 2002 (+ 7,8 % en 2001), représentant un CA de 904 M€. A titre
d'information, mais surtout pas de comparaison, le Top 100 2001 représentait
943 M€. En 2002, nos 100 premiers instituts ont employé un peu plus de 6 800
personnes. Avec 735,6 M€, les 20 premiers instituts constituaient 81 % du CA
2002 des 100 premiers ; les 10 premiers, 69 % (+ 7,4 % par rapport à leurs
chiffres 2001, et non par rapport aux 10 premiers 2001). La croissance est,
tout pour 2001, supérieure à celle estimée par le Syntec Etudes Marketing et
Opinion pour le marché global. « Avec un second semestre 2001 catastrophique,
le marché des études avait finalement terminé l'année en progression de 6 %,
constate son président, Jean-Pierre Gaucher (directeur marketing
d'IRI-Secodip). En 2002, selon nos premières estimations, il devrait se situer
autour de + 4,5 %, recouvrant des hétérogénéités très fortes en termes
d'activité et de performances d'une entreprise à l'autre. » Hétérogénéités
confirmées d'ailleurs par notre Top. Quant à 2003 ? « La conjoncture est assez
molle, les incertitudes nombreuses, l'indécision forte, estime Jean-Pierre
Gaucher. S'il se passe quelque chose, ce sera au second semestre. Mais, en ces
temps incertains, les entreprises ont de plus en plus besoin de repères, et les
services apportés par les instituts en termes d'analyse et de recommandations
sont de nouveau considérés comme essentiels. L'industrie du Market Research
devrait profiter de cette ambiance positive pour développer son business en
faisant preuve de créativité et d'innovation. »
Nouveau visage pour TNS
Dans ce contexte, la croissance de 1,8 % du groupe TNS
France détonne quelque peu. Surtout après une progression de 9 % en 2001. « Le
marché s'est ralenti, constate Jean-Michel Portier, Dg du groupe, et en
particulier deux secteurs : Internet et tout ce qui concerne la communication
financière et corporate. A côté de cette base de chiffre d'affaires évaporée,
nous avons connu un événement exceptionnel : la perte du très important contrat
avec NetValue, qui arrivait à son terme fin 2001 et n'a pas été renouvel... Or,
ce contrat, international, représentait en 2001 environ 4 % de notre chiffre
France. Malgré cela, nous considérons que 2002 a été pour nous une bonne année.
Nous avons très bien performé sur trois secteurs : les Télécoms, l'Automobile
et les études de type panels grande consommation. » Autre secteur performant :
les études internationales, avec environ 30 % du CA de TNS Sofres, « à peu près
le double de la moyenne de la profession ». Et 2003 s'annonce « un peu
meilleure, mais pas beaucoup plus. Avec néanmoins des secteurs marchant bien,
tels que les études liées à la compréhension de la relation client et notre
Conversion Model. » Mais la grande nouveauté pour Taylor Nelson Sofres, c'est
le lancement, le 24 avril dernier, d'une nouvelle identité visuelle,
simultanément dans les 53 pays où le groupe est présent. Le groupe adopte pour
nom "TNS", accompagné d'un nouveau logo (conçu par Wolff Olins) et du slogan
"Le sixième sens du business". En France, l'offre du groupe repose désormais
sur trois pôles : TNS Sofres, études marketing et opinion, TNS Secodip, panels
et études de comportements de consommation et TNS Media Intelligence, marque
spécialisée en veille médias. « Au milieu des années 90, nous étions un réseau.
Maintenant, nous sommes un vrai groupe, commente Jean-Michel Portier. Notre
nouvelle identité reflète cette transformation, déjà effective dans les faits.
» Ayant traditionnellement un statut original, Louis Harris n'est pas concerné
par ce changement.
Les panélistes en bonne santé
On
savait depuis l'an dernier que les panélistes se portaient bien. Mais le + 25 %
affiché par ACNielsen mérite des explications. Quatre facteurs ont en fait
contribué à cette croissance. Le premier est la transparence d'enseigne. En
2002, Auchan a donné à l'institut son accord pour commercialiser sa
transparence. « Un vrai succès, souligne Frédéric Morin, membre du comité de
direction, d'autant que cela a relancé l'intérêt pour la transparence des
autres enseignes déjà chez nous, comme Carrefour ou Système U, ainsi que pour
les informations type category management. » Autre facteur : la poursuite de
l'activité modélisation (mesure de l'élasticité des prix, assortiment,
promotion). La reprise à la concurrence d'un certain nombre de clients
internationaux majeurs (Procter & Gamble, par exemple) a également eu des
répercussions sur le chiffre d'affaires mondial et français. Côté panel de
consommation, la croissance reste à deux chiffres. Par ailleurs, le
regroupement en grandes régions a permis d'élargir l'offre produit et l'échange
d'expertises. En revanche, ACNielsen France prévoit un certain ralentissement
sur le premier semestre 2003. Ce que confirme, pour IRI-Secodip, Jean-Pierre
Gaucher : « 2003 devrait s'avérer plus difficile. Nous nous trouvons dans un
contexte de compétitions internationales sur des comptes internationaux qui
rendent la situation plus incertaine. Nous ne nous attendons pas à ce que les
abonnements permettent cette année un développement aussi fort que l'année
précédente. Nous allons donc puiser notre croissance dans la création et le
lancement d'outils plus imaginatifs, plus créatifs, plus différenciants. » La
croissance 2002 s'explique notamment par le renouvellement des abonnements
"panels de magasins", le développement important des données d'enseignes et une
politique d'innovation produits (store check Infoforces, par exemple). Compte
tenu de sa progression, ACNielsen a ravi la deuxième place du Top à Ipsos
France qui, lui, n'a enregistré "que" 8,9 % de croissance, expliqués par
l'intégration sur 12 mois d'Ipsos Novaction France (racheté par le groupe
mi-2001). « A périmètre équivalent, la croissance n'excède pas 1,8 % (81 M€ en
2002), précise Stéphane Truchi, Dg d'Ipsos France. Le paradoxe réside dans le
fait que la montée en puissance de notre chiffre d'affaires s'est faite tout au
long de l'année. A l'inverse de la profession, nous avons connu un premier
semestre très tendu, mais un second très au-dessus des performances de l'année
précédente. » Quant aux secteurs d'activité, « à l'exception des études
d'audience système et des gros observatoires, les études médias ad hoc ont été
plutôt sinistrées. En études marketing, certains de nos gros clients en
satisfaction ont revu leurs contrats à la baisse. En revanche, nous avons
retrouvé une croissance à deux chiffres sur notre gamme de pré-tests et
trackings. Notre politique de grands comptes progresse très nettement et nous
avons réussi de très belles performances avec nos activités opinion/ corporate
et nos études transversales. » En ce qui concerne 2003, Stéphane Truchi estime
que cette année « devrait être sur la lancée du second semestre 2002. Mais il
faut être conscient que nous sommes entrés dans des années sans visibilité. »
Troisième groupe en France, avec une progression de 12,3 %, GfK a racheté fin
2002 IFR (audit de magasins) avec la volonté stratégique de l'intégrer avec les
panels en France comme à l'international. MarketingScan (50/50 avec
Médiamétrie), après une année 2001 difficile, a très bien performé (+ 25,9 %)
avec le retour en force de contrats P&G, perdus en 2001. GfK Sofema, de son
côté, a réussi à faire progresser l'activité ad hoc de 9,5 %. « Nous avons
voulu adopter une attitude positive face à la crise, explique Helen Zeitoun,
Dg. Nous n'avons pas cherché à couper les coûts n'importe comment. Nous avons
énormément travaillé sur les process internes, les systèmes d'exploitation. En
même temps, la structure de notre chiffre d'affaires, notre développement en
pôles de compétence, font que nous sommes moins affectés par la crise. Nous
travaillons plus sur des études stratégiques internationales pour de grands
groupes avec qui nous sommes liés par des contrats de partenariat. » Seul
institut du Top 10 à enregistrer une légère régression, IMS Health avance deux
raisons majeures : la poursuite des stratégies de concentration des
laboratoires pharmaceutiques, qui a une incidence directe sur la reconduite de
certains abonnements, et le report à 2003 du lancement en France d'outils
internationaux de ciblage, de CRM et concernant l'hôpital, prévus pour être des
moteurs de croissance forts.
Fusions, rachats et changements de périmètres
« La fusion entre CSA et TMO a été plus difficile que
prévu, admet Claude Suquet, présidente du groupe. 2002 a été laborieuse. » Une
année de restructuration en termes de management (Jean Oddou a quitté le
groupe), de méthodes de travail et d'équipe (cession de quelques actifs, dont
Khi 2, institut Toulousain, et de Cofimar, location de salles). Marc Bricout a
repris la direction scientifique du groupe. Fin 2002, CSA et TMO, sociétés
juridiquement séparées, mais avec un holding commun, ont été véritablement
fusionnées au sein du groupe "CSA", avec une refonte complète de la gestion et
du management. « L'adoption de la marque CSA, et l'abandon de l'enseigne TMO, a
été une décision prise en commun en interne, capitalisant sur la marque la plus
connue, commente Claude Suquet. Des groupes de travail internes ont réfléchi
sur le renouvellement de la marque et la mise à plat de valeurs communes. » Un
travail qui a abouti à la mise en avant de valeurs de créativité et de
vitalité, mais aussi d'expérience et de savoir-faire que le nouveau logo entend
symboliser. Pour BVA, la progression de 30 % est due au rachat de Khi 2,
études grande consommation et transport, et de Géosignal (géomarketing). «
L'activité du groupe est en conséquence en plein changement avec le
développement de nouveaux services de géomarketing et de mesures de prévision,
qui devient un pôle de BVA », explique Pascal Gaudin, son Dg. En 2003, BVA sera
structuré en quatre pôles : Opinion (climat social/études internes, opinion,
corporate), Géomarketing (distribution, utilisation d'une information
spatiale), Marketing (intégrant l'expertise en tests organoleptiques de Khi 2),
Mesure & Prévisions. L'institut prévoit une progression de 5 à 6 % pour 2003.
Alors même que la société perd Bases, et que la vente de sa maison mère
alimente les conversations, NFO Infratest France a progressé de 21,2 %. « La
conséquence de beaucoup de travail et de prospection, explique Eric Dubois, Dg.
2002 a été marquée par l'explosion de notre activité on line (multipliée par
2,5), de celle dans la santé (+ 55 %) ainsi que par la multiplication de
grosses études internationales générées par la France. Tout ce qui tourne
autour de l'innovation et du screening de concepts a très bien marché (+ 83 %)
ainsi que les études sur le territoire de marque (+ 70 %). En fait, toutes nos
activités, à l'exception de la banque/ assurance/finance et du "retail", ont
très bien progressé. Même la grande consommation, 70 % de notre chiffre, a
augmenté de 24 %. »
Se positionner sur des secteurs d'activité porteurs
S'il est une fusion qui apparaît réussie, c'est bien
celle d'ACS et d'Altis, sous le nom de A+A, qui se situe à la 13e place du Top,
avec une progression de 22 %. Belle performance pour un institut dédié au
médical, et aujourd'hui à la santé au sens large (voir p. 47), et qui a vu son
activité à l'international doubler. Un bureau, dirigé par deux consultants
seniors, Martine Leroy-Sharman et David James, a été ouvert à Londres en mars
dernier, basé sur le concept de "Décision Support". « Notre succès passera pas
notre capacité à être réellement internationaux, estiment Pierre Pigeon et
Alain Collomb, cofondateurs. Mais notre stratégie ne passe pas par des rachats
ou filialisations, mais par la gestion depuis la France d'études sur plusieurs
pays ou d'études multiclient internationales, comme notre baromètre d'image
Baromaax. » Dans le Top 20, Repères affiche une progression proche de celle
des 100 premiers. « Une croissance saine, soutenue par des études qui ont bien
fonctionné, souligne son P-dg, François Abiven. Nous avons refusé de casser les
prix et préféré développer une politique de valeur ajoutée privilégiant la
qualité. Ce qui explique que nos clients reviennent. Nous avons eu beaucoup de
commandes en fin d'année dernière et le premier semestre 2003 s'annonce plutôt
bon. » Repères a engrangé des succès avec ses nouveaux outils développés sous
licence et mis en place en 2002 : Rapid Response, screening de concept, et Ad
Impact, pré-test de publicité. « Pourtant, c'est un secteur où il y a beaucoup
de concurrence, note Eric Lombard, Dg. L'outil U&A "nouvelle génération" est
également entré dans les pratiques usuelles de Repères et génère un bon taux de
réachat. » L'enseigne a continué de développer son outil Force de marque avec
identification des valeurs noyaux de la marque et des valeurs périphériques.
En 24e position, on trouve Market Audit. Ou plutôt désormais le groupe MAP.
Patrick Cru, fondateur en avril 1988, passe la main. « J'avais toujours dit que
je ne m'en occuperais que 15 ans. » Le 21 mars dernier, celui qui souhaite
reprendre en solo des activités de conseil marketing, a quitté la direction du
groupe Cru & Cru et organisé son rachat par l'équipe de direction à laquelle
s'est joint un investisseur institutionnel de la région. MAP (Market Audit
Profil) regroupe Market Audit, études grande consommation, Profil Marketing,
biens d'équipement/transport/institutions, Tous Terrains Associés (terrain face
à face) et VTT (terrain téléphone). La direction de la nouvelle structure sera
bicéphale : Sylvaine Delattre prenant la direction commerciale et marketing et
Nathalie Lecuyer-Zoubeir, la direction d'exploitation. Parmi les belles
progressions du marché, on peut noter celle de Stratégir, + 32,6 %. Après une
année 2001 « insatisfaisante », selon son P-dg, Luc Milbergue, le lancement en
2002 de la gam-me Bridge avec extrapolation de volumes à partir des concepts
use test, accompagné d'un gros effort commercial, a porté ses fruits. Bridge
représentait, fin 2002, plus de 25 % du CA et est à l'origine de la croissance.
Ou encore celles de Sylab Ypsis, + 24,6 %, d'Init Satisfaction, + 27,3 %, de
MSM, + 26,7 %... « L'innovation et le développement de nouveaux produits sont
une des grandes préoccupations des annonceurs, note Marianne de Souza, P-dg de
MSM. Nous travaillons beaucoup dans ce domaine avec des outils bien formatés.
» Pour la troisième année consécutive, IOD a nettement mieux progressé que la
moyenne du marché, + 18,9 %. Une performance que Renaud Dédeyan, son P-dg,
explique comme « la concrétisation d'efforts de développement menés depuis
trois ans et qui se sont traduits par la conquête de nouveaux secteurs
d'activité, dont l'automobile, de belles retombées de notre expertise en
matière de prix en euros et la capacité que nous avons désormais à gérer de
gros terrains. » Renaud Dédeyan prévoit pour l'exercice 2002-2003 un objectif
de 3,4 M€. « De gros budgets se sont bien reconduits, notamment des contrats
annuels de tests de produits et des baromètres d'image. » L'arrivée de Martine
Crocquet, directeur associé, devrait davantage positionner IOD sur les études
internationales ainsi que sur les études de fidélité clientèle, autre axe de
développement. En fait, pas de mystère, au-delà des "gros" instituts, ceux qui
ont bien marché en 2002 sont situés sur des secteurs d'activité porteurs.
L'innovation en est un, la relation client un autre, tout comme le quali,
d'autant plus lorsque l'on peut y adjoindre une expertise à l'international,
secteur lui-même en pleine expansion.
MÉTHODOLOGIE
Afin de réaliser ce classement, "Marketing Magazine" a envoyé à partir du mois de mars 2003 un questionnaire détaillé aux plus de 450 sociétés d'études françaises répertoriées dans le Guide Marketing Etudes 2003 (8e édition) édité par Tarsus Groupe MM. Les réponses à ce questionnaire ont été recueillies et traitées par Conception Editoriale, agence spécialisée dans la réalisation de numéros spéciaux et d'études ad hoc pour la presse magazine et professionnelle française. En l'absence de réponses de la part des entreprises, celles-ci ont été relancées par fax puis par téléphone. Le critère de classement retenu est celui du chiffre d'affaires France hors taxes réalisé en 2002. Concernant certaines sociétés pluridisciplinaires (type Cesmo), nous n'avons retenu que le seul chiffre d'affaires réalisé dans le secteur des études. N'ont pas été prises en compte les sociétés de terrain et les "périphériques", ainsi qu'expliqué dans l'encadré "Les absents et les autres". Enfin, plusieurs instituts figurent dans le classement, mais ne sont pas classés (-). Ils sont simplement positionnés au rang qui devait être le leur si leur groupe respectif n'avait pas consolidé ses chiffres.
LES ABSENTS E... LES AUTRES
Comme pour toute enquête de ce type, un certain nombre de sociétés contactées n'ont pas pu, ou voulu, pour diverses raisons, répondre au questionnaire qui leur a été adressé, ni aux relances téléphoniques. Ce qui explique l'absence dans le classement de noms connus du marché des études, dont certains d'ailleurs avaient répondu l'an passé, tels que Resaerach International France et Millward Brown (voir par ailleurs), CCA International, Marketing Ofice, H2O, Cofremca Sociovision, Groupe CAM, Gaultier & Ass., JPF Consultants, Arbalet, Image, Salto, Icare, Eider, FLA Consultants, etc. Par ailleurs, afin de conserver à ce classement son homogénéité au niveau des seuls instituts d'études marketing et opinion, nous avons séparé les, rares, sociétés de terrain qui ont répondu. Enfin, n'ont pas été classées des sociétés nous ayant fait parvenir leurs chiffres, mais que l'on peut considérer comme "périphériques" ou dont on ne pouvait distinguer le CA purement études marketing. Il s'agit, par exemple, d'Eurostaf (3 374 KE, + 5,5 %)...
LES SUIVANTS
Outre les 100 premiers de notre classement, un certain nombre d'instituts nous ont fait parvenir leurs chiffres. Voici donc ceux qui auraient pu appartenir à un "Top 113" : Esor Direct (470 K€, + 6,8 %), Efficience Marketing (450 K€, + 12,5 %), Resens (444 K€, + 44,6 %), Infusion (402 K€, + 55,2 %), CDC (400 K€, =), Imago (370 K€, + 4,2 %), Interview (323 K€, + 36,9 %), ABC Marketing (281 K€, - 10,8 %), Paul Seassal Consultants (270 K€, + 8,9 %), Bernard Dahan Consultants (250 K€, + 50 %), Time to Market (200 K€, - 31 %), David Azoulay Conseil (150 K€, + 11,1 %).