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La peur au ventre n'a pas de frontière 1/2

Résultat d'une recherche effectuée auprès de 7 000 Italiens, Français, Anglais, Allemands et Américains, l'étude Ocha démontre que, si le mangeur international standard n'existe pas, l'anxiété alimentaire, elle, gagne du terrain. Les continentaux européens résistent avec leurs traditions, mais les Anglo-Saxons ne savent plus à quel saint se vouer.

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Al'heure des discours alarmistes sur la mondialisation et son incidence sur l'uniformité des comportements, l'étude Ocha (Observatoire Cidil de l'Harmonie Alimentaire) présentée lors de Congrilait 2002 (1) apporte, sinon un démenti total, du moins un éclairage rassurant sur la persistance de la diversité des cultures alimentaires. Le temps n'est pas encore venu où les grands groupes alimentaires pourront proposer les mêmes produits, donner les mêmes conseils et tenir le même discours à tous car, rien ne distingue plus un pays d'un autre que sa manière de manger. Jusqu'au simple mot manger qui n'a pas la même signification pour tout le monde. En France, il existe même des cas où manger ne veut pas dire manger. Comme a pu le constater Estelle Masson, collaboratrice de Claude Fischler, directeur de recherche au CNRS, et directeur du programme de recherche transculturelle de l'Ocha, lors d'une réunion de groupe. Une jeune femme lui a alors confié, « parfois quand j'ai une course urgente à faire, je ne mange pas à midi. Mais alors je m'achète un truc


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