La facilité au quotidien, une vraie attente des consommateurs
En créant un label "100 % facile", qui sélectionne des produits faciles
d'utilisation, Boulanger veut permettre une meilleure adéquation entre les
critères d'achats déclarés et effectifs. « La facilité d'utilisation, pour les
hommes comme pour les femmes, et pratiquement quel que soit l'âge, fait
aujourd'hui partie des premiers critères d'achat déclarés, avec la sécurité et
la fiabilité et, désormais, la protection de l'environnement. C'est même l'un
des critères les mieux répandus parmi les consommateurs français », constate
Robert Rochefort, directeur général du Crédoc. La facilité d'usage, un élément
majeur donc dans les critères de choix, intervient, en dehors des
considérations de prix, comme premier critère pour les appareils technologiques
et comme second critère pour les appareils électroménagers, selon un sondage
Ifop pour Boulanger*. Pour ces derniers, il existe une attente forte de
standardisation, puisque l'autre critère de choix est la compatibilité avec des
matériels existants. Pour l'électroménager, les trois critères principaux
(fiabilité 65 %, facilité 60 %, coût à la consommation 53 %) révèlent que les
consommateurs souhaitent tirer bénéfice des avancées technologiques. Parmi les
autres critères de choix, le pays de fabrication, l'affichage des efforts faits
pour protéger l'environnement apparaissent également comme importants. La
facilité d'usage s'apparente, selon l'Ifop, à la recherche de bénéfices
immédiats, d'une utilisation évidente et technologique : facilité
d'installation (96 %), d'entretien (92 %), possibilité d'utilisation ouverte à
tous (93 %), gain de temps (90 %).
Des modes d'emploi insatisfaisants
Technologie et simplicité d'utilisation
n'apparaissent pas comme deux valeurs antinomiques. Pour un individu sur deux,
un appareil simple à utiliser est nécessairement à la pointe de la technologie.
Pour 55 % des consommateurs, un produit facile d'usage est un produit
utilisable sans notice ni mode d'emploi. D'ailleurs, plus de la moitié des
consommateurs ne lit pas ou de façon incomplète le mode d'emploi (une femme sur
deux, deux hommes sur trois). 48 % des interviewés jugent de façon négative les
modes d'emploi. Quatre personnes sur dix leur reprochent le manque de schémas
mais aussi d'être mal faits, confus, voire mal traduits, et trois sur dix les
trouvent trop détaillés et trop longs. Une personne sur cinq pense qu'ils sont
sans rapport avec les problèmes rencontrés. *1 002 Français de 15 ans et +,
interrogés les 13 et 14 septembre derniers.