L'Ifop lance l'Observatoire du développement durable
Le développement durable n'est pas un phénomène de mode mais un thème inéluctable qui a besoin de points de repères. Ce nouvel outil, lancé par l'Ifop et destiné à être barométrique, est là pour les fournir.
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«Le développement durable est un sujet à l'ordre du jour et qui s'inscrit
dans la durée, explique Alain Renaudin, en charge à l'Ifop de la mise en place
de l'Observatoire du développement durable. Il impose de l'adhésion collective
autour de cette nécessité, et notamment du public, en tant que citoyen, salarié
et consommateur. C'est un sujet complexe, à multiples facettes. Pour les
entreprises qui ont choisi cette voie, c'est un projet d'entreprise avant
d'être un thème de communication. Mais, que ce dossier soit clairement engagé
par les groupes industriels ou encore à l'étape de réflexion, apparaît
nettement, pour tous, un manque de visibilité quant à la perception du
développement durable et de ses acteurs. La mise en place de cet outil de
compréhension et d'identification a pour vocation la mesure des dimensions qui
structurent les notions de développement durable et la mesure de la légitimité
des marques auprès des consommateurs. » L'Observatoire a interrogé par
téléphone un échantillon représentatif de 2 000 Français de 15 ans et plus, sur
leur connaissance, perception et opinion du développement durable. Le
questionnaire comporte également une partie sur les entreprises. Il a pour but
de découvrir, par rapport à un engagement dans le développement durable, celles
qui sont associées spontanément, celles dont on a déjà entendu parler et l'idée
que l'on se fait de la légitimité de 100 entreprises, de tous les secteurs, à
s'engager dans le développement durable. Une analyse qualitative préalable a
permis de pressentir les attentes, et le questionnaire comprend aussi bien des
questions ouvertes que fermées, afin de réaliser une analyse quanti-quali des
réponses. L'Observatoire du développement durable*, dans sa première édition,
fait l'état des lieux mais il est destiné à être barométrique, avec une
périodicité semestrielle, de façon à devenir un outil de veille. Pour
l'instant, il est destiné au marché français, mais son cadre méthodologique a
été construit d'emblée pour être reproductible à l'international, « dès que le
besoin s'en fera sentir ». * Point 2002 (octobre 2002) : 14 000 euros HT ;
Points 2003 (deux vagues) : 24 000 euros HT.