Canderel met "le feu" aux poudres
Nouvelle identité visuelle, goût amélioré, pot plus esthétique et moyens de promotion intensifiés. L'aspartame en poudre met le paquet pour séduire les plus jeunes.
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Deux ans, c'est le temps qu'il aura fallu à Canderel pour mettre au point
sa nouvelle formule d'édulcorant en poudre. Et essayer une fois encore de se
rapprocher du goût du sucre grâce à l'ajout d'un nouvel arôme. Et, pour en
convaincre ses clients et en gagner de nouveaux, c'est sur le terrain que la
marque a décidé d'opérer. Plus exactement sur le Parvis de La Défense où une
grande cueillette de fraises sera organisée du 13 au 17 mai prochains en
collaboration avec l'agence événementielle Prodéo. Elle s'étendra sur près de 1
000 m2 autour de quatre grandes serres pour la cueillette et d'une tente
centrale pour la dégustation. « C'est la première fois que la marque se lance
dans l'événementiel, avoue Hélène Montibert, directrice marketing. Car, pour
nous, c'est vraiment l'année du renouveau. »
Vers le plaisir moderne
La poudre Canderel a donc non seulement fait évoluer son
goût, mais aussi revu son packaging vers plus d'ergonomie. Tout en développant
un volet promotionnel d'échantillonnage plus intensif. Celui-ci s'articule
autour d'opérations de marketing direct et d'animations en magasin, à raison de
150 hypermarchés sur 4 week-ends en mai et juin prochains. Plus largement, la
marque revoit également son positionnement afin de glisser de l'univers de la
minceur vers celui du plaisir moderne. Elle a donc revu son identité visuelle,
confiée à Team Créatif. Et a abandonné, à regret, sa campagne "Les Parisiennes"
pour concocter, à nouveau en collaboration avec Young et Rubicam, sa nouvelle
communication. Au total, Canderel investira 400 000 euros supplémentaires en
publi-promotion pour 2003. Quinze ans après son implantation en GMS, la marque
repart, en effet, en croissance. Si le marché de l'aspartame représente 70,6
millions d'euros (463 MF, + 3 % en 2002), le potentiel de développement reste
important puisque le taux de pénétration est de 24 % pour les comprimés et de
seulement 14,6 % pour l'aspartame en poudre. « Nous aimerions recruter de
nouveaux consommateurs dans une population plus jeune », reconnaît Hélène
Montibert. Car, pour l'instant, l'aspartame est majoritairement utilisé dans
des boissons comme le thé ou le café par une population relativement âgée. Les
hommes s'y mettent à partir de la cinquantaine pour des raisons de santé et les
femmes vers la trentaine pour des considérations de minceur.