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BVA encourage la recherche marketing

Le Grand prix BVA de la recherche en marketing, organisé en partenariat avec Marketing Magazine, vise à contribuer au développement des liens entre les universités, les écoles et le monde de l'entreprise.

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BVA relance le Grand prix de la recherche marketing, créé au départ par In Vivo (racheté en 2007 par BVA). Il récompense une thèse jugée remarquable, du double point de vue des écoles doctorales en Sciences de gestion et des professionnels des études marketing. « L'objectif est à la fois simple et ambitieux, explique Eric Singler, directeur général de BVA. Il s'agit d'établir un pont entre deux mondes: les praticiens en marketing et les chercheurs. Plus on permettra à ces univers de se rapprocher, plus on enrichira le marketing. Ce lien est profitable aux deux parties: les professionnels ont accès aux recherches et peuvent ainsi découvrir de nouvelles méthodologies, tandis que les chercheurs peuvent participer aux débats sur les travaux académiques. »

Autre avantage de ce rapprochement, d'après Eric Singler: « Il fait avancer la recherche marketing en France, où écoles et entreprises vivent de façon séparée. Ce lien rend ainsi la recherche française plus compétitive au niveau international». Le modèle en la matière étant américain.

Eric Singler (BVA) :

« Créer un lien entre le monde des praticiens et la recherche académique. »

16 thèses de docteurs en gestion présélectionnées

Sous l'impulsion d'Etienne Bressoud, directeur conseil innovation et marketing sciences de l'institut, le Grand prix BVA de la recherche en marketing, dont Marketing Magazine est partenaire, est ouvert aux docteurs en gestion présélectionnés par leur école doctorale. Le concours se déroule en plusieurs phases: d'abord l'envoi des thèses sélectionnées par les écoles doctorales, avec, pour chacune, une note de synthèse présentant l'ouvrage et le candidat. Suit une réunion du jury de professionnels des études marketing en juin, pour présélectionner les trois thèses finalistes parmi 16 candidates. Les travaux sélectionnés sont ensuite transmis au jury qui, après une lecture estivale, se réunira à l'automne pour désigner le lauréat du Grand prix, après la soutenance orale de chaque candidat. Les trois lauréats se partageront une dotation totale de 5 000 euros. Les dossiers présentés émanent de différentes universités et écoles (l'IAE université de Toulouse, l'université de Rennes, l'université de Paris Dauphine, l'université de Bordeaux IV, etc.). Les domaines d'étude sont, eux aussi, très variés et vont de la consommation à la satisfaction client, en passant par la communication...

Quant aux sujets, les stratégies de «coping» des adolescents (processus qu'un individu interpose entre lui-même et un événement éprouvant) ont côtoyé la satisfaction provoquée par les festivals de rock et les variables d'exécution publicitaire dans l'évaluation d'une campagne... Les trois thèses finalistes symbolisent la diversité et la richesse de la recherche marketing, que ce soit du côté de l'actualité sociétale (le rapport à l'avenir chez les seniors), du packaging (avec l'exemple des vins de Bordeaux) ou de la promotion (l'impact des prospectus) .

Les membres du jury

Le jury est composé de:
Anne Decosse (L'Oréal), Olivier Dupuy (Danone), Philippe Greze (Kraft Foods), Catherine Heurtebise (Marketing Magazine), Sylvie Lasoen (Unilever), Xavier Marc (EDF), Françoise Waintrop (DGME), Eric Singler (BVA), Richard Bordenave (BVA) et Etienne Bressoud (BVA).

Les trois thèses finalistes

Les sujets retenus par le jury sont:
- «Design du packaging, appréciation esthétique et intention d'achat: l'impact du jugement d'atypicalité. Une application au cas des vins de Bordeaux», de Franck Celhay (université Montesquieu Bordeaux IV) ;
- «Le rapport à l'avenir, déterminant des choix patrimoniaux des personnes âgées», de Ziad Malas (université Paris Dauphine) ;
- «L'influence de la communication promotionnelle sur le capital de la marque: le cas de la communication promotionnelle en prospectus en grande consommation», de Béatrice Parguel (université Paris-Dauphine).

Catherine Heurtebise

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