Autre révolution
Il est partout. Aujourd'hui, impossible de se pencher sur l'une des
facettes du marketing sans y trouver, quelque part, la trace d'Internet. A
commencer, bien sûr, par le consommateur et/ou le client lui-même dont il
révolutionne le rapport aux entreprises et à leurs marques. Qu'il s'agisse de
notions “matérielles” telles que l'achat et, par voie de conséquence, la
distribution, ou plus “immatérielles” telles que les valeurs accordées aux unes
et aux autres. Confiance, légitimité, crédit, valeur ajoutée…, tout peut être
remis en question. Entraînant par la même des stratégies nouvelles en matière
de communication, de complémentarité médias, d'affectation des investissements…
Mais aussi des approches inédites de veille, de compréhension des phénomènes
émergents. Voir simplement à ce sujet l'attention plus que particulière portée
au phénomène des blogs et autres manifestations de tout ce qui est du domaine
communautaire et les nouveaux outils qu'ils engendrent. Révolution encore, à
l'évidence, dans le secteur des études. Si l'utilisation du Net dans le domaine
du recueil des données est désormais, presque, entrée dans les moeurs de tous
les instituts et de leurs clients, son exploitation sur le plan des
méthodologies, des outils, des analyses… est loin d'être terminée. Y compris
dans le quali, que certains considéraient encore il y a peu, et à tort, comme
trop spécifique pour y intégrer le on line. Mais, même si toutes les
explorations stratégiques et opérationnelles d'Internet n'ont pas encore été
effectuées, se profile déjà clairement une autre révolution. Celle du téléphone
mobile. Objet “qui ne ressemble à aucun autre”, comme le définit la deuxième
édition de l'Observatoire Sociétal créé à son sujet par l'Afom et TNS Sofres,
et qui risque, lui aussi, d'influer sur bien des paramètres du mix. Une
nouvelle donne pour une interactivité plus que jamais omniprésente.