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A+A entend devenir Le généraliste de la Santé

Passer du statut de spécialiste du médical à celui de généraliste de la santé, tel est le nouvel objectif de A+A. Première concrétisation : un outil d'analyse des problématiques Santé auprès de l'opinion publique, PrismS Santé. Fusion réussie, progression du chiffre d'affaires (voir Top 100), augmentation des effectifs, développement significatif à l'international... 2002 a été une bonne année pour A+A. Mais ses cofondateurs ne veulent pas s'arrêter là et souhaitent mener de front leur développement international et national. Dans le cadre de ce dernier, en recrutant, début février 2003, Serge Andrieu, ancien directeur délégué de BVA, ils comptent franchir un nouveau pas. « Notre objectif est de devenir l'institut généraliste de la Santé, expliquent Alain Collomb et Pierre Pigeon. Serge Andrieu nous apporte tout le know how des grands instituts et une expertise du grand public que nous n'avions pas. » Le fruit de leurs réflexions communes ne s'est pas fait attendre puisque l'institut vient de lancer PrismS Santé, outil d'observation et d'analyse, destiné à l'ensemble des professionnels de la Santé, et qui entend « resituer le patient au coeur du système ».

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« L'étude, explique Serge Andrieu, repose sur la mise au point d'un "socio-style", d'un "atlas", faits de fonds de cartes sur lesquels les acteurs de la Santé peuvent situer leurs différentes problématiques. » Reposant sur deux omnibus - un téléphonique et un en face à face -, des études quali et quanti, PrismS Santé rassemble un matériel composite, fonctionnant par couches, intégrant plusieurs types d'information : sociologiques, pathologiques, de comportements, de perceptions, d'opinions..., afin de fournir des indicateurs « larges et riches et des leviers ». Fidèle à sa stratégie, A+A compte étendre PrismS Santé à l'international, avec Euro PrimS. « Notre volonté est d'avoir une offre large et diversifiée », annonce Alain Collomb. C'est pourquoi une autre offre d'observation a été mise au point, par Serge Andrieu et Rose-Marie Carneiro, sur l'univers des pharmaciens. « S'il existe des informations sur la prescription, il en existe relativement peu sur la relation entre le patient-consommateur et le pharmacien », note Serge Andrieu. Les "Quatre saisons de la pharmacie", basés sur un échantillon d'environ 12 000 "patients-clients", fourniront donc quatre fois par an des informations sur le "panier" de ces patients, leurs habitudes de fréquentation, réactions aux stimuli de communication... avec également la possibilité d'approches ad hoc sur certaines classes de médicaments.

François Rouffiac

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