Spamming : l'exemple américain
L'utilisation de plus en plus massive des "pourriels" aux USA, pousse autorités comme associations professionnelles à prendre position. Et à agir.
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Aux USA, l'envoi de "pourriels" par e-mail prend une tournure inquiétante.
La Federal Trade Commission vient d'arrêter sept contrevenants ayant mis sur
pied une chaîne pyramidale. L'envoi promettait à son destinataire, de recevoir
plus de 46 000 dollars s'il envoyait un chèque de 5 dollars aux cinq premiers
d'une liste. En échange, il recevait un guide lui permettant de monter sa
propre chaîne. La FTC, jouant son rôle de protection du consommateur, s'attaque
au spamming sur tous les fronts. Opérations coup de poing, mises en garde
auprès de sociétés se livrant au harcèlement : en envoyant près de 2000
e-mails, enjoignant, sous peine de poursuite, de cesser ces pratiques. Elle va
augmenter la puissance de ses logiciels et de sa BDD anti-spamming. Et va
lancer une campagne de sensibilisation auprès des internautes. Leur suggérant
de ne pas répondre pour demander de se faire désinscrire : répondre permet au
spammeur de savoir que l'adresse e-mail qu'il a utilisé est bonne... De son
côté, la DMA, a mis au point une charte de déontologie sur l'usage des e-mails
commerciaux et la protection des données privées. Recommandant de mettre en
évidence dans les e-mails commerciaux : l'identité de l'expéditeur, un objet
clair et sans équivoque, et un contact spécifique pour l'opt-out. De plus,
l'adresse de l'expéditeur devrait figurer sur l'e-mail. Enfin, les émetteurs
d'e-mails sont fortement incités à filtrer leurs fichiers de noms grâce au
fichier repoussoir de la DMA.