Recherche

Solutions. Business Interactif lance BI Commerce

Avec cette offre d'externalisation de la distribution en ligne, l'agence inaugure une nouvelle génération de marchand en ligne.

Publié par le
Lecture
4 min
  • Imprimer


Externaliser l'e-commerce. Du jamais vu, du moins en France, mais telle est bien la réponse stratégique de l'agence Business Interactif avec sa nouvelle solution BI Commerce. A l'origine de ce projet, un constat récurrent relevé auprès de ses clients. « Tôt ou tard, les entreprises sont confrontées à la nécessité de développer leurs activités en ligne, mais rares sont celles qui savent par où commencer. Nous, nous leur proposons toutes les prestations nécessaires à la mise en œuvre et à la réussite de leur projet e-commerce », explique François de la Villardière, P-dg de Business Interactif. Il s'agit donc de confier tout le on line à l'agence qui se charge alors d'intervenir, de A à Z, pour le compte de ses clients. Le principe est le suivant : BI Commerce intègre l'ensemble des savoir-faire acquis par l'agence dans toutes les disciplines de l'e-commerce, depuis la création de site jusqu'au paiement et à la livraison. A quoi s'ajoutent les opérations de marketing pour déclencher les ventes et les développer dans le temps. L'agence intervient donc à chaque étape, depuis la prestation de conseil en référencement sur les outils de recherche à l'affiliation, mais se charge aussi de la politique d'animation éditoriale, du merchandising, de l'hébergement du site, etc., en s'appuyant sur ses propres ressources. Bref, une innovation majeure, en France, qui s'adresse plutôt aux grands comptes, et aux marques en particulier, pour qui la distribution n'est pas un métier.

Réduire les coûts


Mais quels sont donc les avantages les plus décisifs liés à l'externalisation de tout un pan de distribution ? Sans surprise, ils se mesurent avant tout en termes de coûts, les économies étant réalisées sur les ressources humaines d'une part, mais aussi sur la mise en œuvre et le développement du e-commerce. Tous ces coûts sont ici mutualisés pour l'ensemble des clients optant pour BI Commerce et, de ce fait, réduits au plus bas de l'échelle. Pourtant, l'originalité du concept est ailleurs, du côté de la relation d'un nouveau genre qui s'établit entre l'agence et son client. Sous contrat BI Commerce, ils deviennent l'un opérateur et l'autre partenaire, liés par un objectif réciproque : les résultats. Tel est le nerf de la relation entre les deux parties dont l'une se rémunère au prorata du chiffre d'affaires qu'elle réussit à développer pour le compte de la seconde. Le modèle économique repose sur le partage des bénéfices tirés des ventes en ligne à quoi s'ajoute un ticket d'accès au dispositif. « Nous amorçons la mise en œuvre avec un noyau à partir duquel se développent des spécificités sur mesure pour chaque client. Enfin, nous mutualisons les ressources techniques », précise le P-dg. Autre point fort : toute cette mécanique fonctionne à l'international, l'agence ayant étendu son réseau sur les principaux marchés porteurs en e-commerce (Europe, Chine, Brésil). Seule la politique commerciale n'est pas prise en charge, le client conservant toujours son expertise du produit et du prix. Idée de folie ou coup de génie ? Difficile de se prononcer à ce stade même si, force est de le constater, la réduction des coûts est un sujet on ne peut plus captif pour les décideurs de tous horizons. L'agence revendique d'ailleurs des négociations presque abouties avec de grands instituts bancaires. « En France, 80 % du marché n'a pas encore pris le virage du e-commerce alors que la pratique de l'achat en ligne connaît des rythmes de progression spectaculaires », fait valoir Denis Pommaray, responsable du pôle e-commerce chez Business Interactif. C'est le cas de secteurs tels que la cosmétique, l'équipement pour la maison ou encore de secteurs plus confidentiels, tels que les instruments de musique, que Business Interactif entend bien prospecter avec, pour objectif, d'exploiter une dizaine de sites pour le compte de marques d'envergure d'ici fin 2005.

Nathalie Carmeni

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page