Recherche

Nouvelle génération

Publié par le
Lecture
4 min
  • Imprimer

@ (c ) Marc Bertrand

Même si Internet et la virtualisation ont amené une touche de fraîcheur et de modernité au sein des programmes de fidélisation, il y a longtemps que ces derniers n'avaient pas connu de vrai nouveau souffle. L'autorisation, attendue par beaucoup, du cobranding en France est sans conteste le signe d'un renouveau, concrétisé par l'arrivée d'une nouvelle génération de programmes.

A l'heure actuelle, et bien que de nombreux exemples étrangers prouvent la validité du modèle, on ne peut préjuger du succès qu'ils vont rencontrer auprès du grand public hexagonal. Et ce, compte tenu à la fois d'une certaine complexité - sinon d'une complexité certaine - et du fait qu'ils intègrent désormais des notions bancaires et financières absentes des programmes précédents et qui amènent à un changement de dimension. Mais aussi, dans l'immédiat, à des pertes de repères par rapport à des mécanismes qui, à défaut d'être originaux, avaient la plupart du temps le mérite de la simplicité. Un mérite auquel on peut ajouter, dans de nombreux cas, celui de la gratuité. Autant l'on voit assez facilement les avantages que peuvent en tirer à la fois une marque ou une enseigne et un établissement financier, en termes de relations dans tous les sens du terme avec leurs cibles, autant la perception des «nouveaux» avantages procurés aux clients risque de ne pas être immédiate. De véritables efforts de pédagogie, bien au-delà d'une communication à caractère promotionnel, destinés à faire comprendre la valeur ajoutée de ces avantages, vont sans doute être nécessaires. Sachant que cette valeur ajoutée se doit d'être forte. Surtout dans une période où le consommateur, quelle que soit sa CSP, va être encore plus attentif, lui aussi, à la rentabilité de son euro investi. En tout cas, les premières concrétisations sont là et nombreux sont les projets. On est impatient d'en connaître les résultats.

«Le cobranding apporte un vrai nouveau souffle aux programmes de fidélisation.»

François Rouffiac, directeur de la rédaction

François ROUFFIAC

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page