Média radio : le mal aimé du médiaplanning
En MD, la radio reste, au mieux, utilisée comme support complémentaire.
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La radio reste un mystère. Quelques annonceurs se vantent de taux de retour
sur des campagnes radiophoniques ahurissants, tandis que la majorité maugréent
devant l'absence quasi totale de résultats. Il n'existe, a priori, pas de
recette miracle pour des opérations de MD en radio. Aucune agence conseil ne
prendrait ici le risque de parier sur des résultats assurés. Au mieux, on
utilise la radio, comme un support complémentaire. Toutefois, les agences
conseils médias tentent de l'optimiser : le choix des formats publicitaires ou
l'heure de passage sont testés pour tenter d'appréhender une mécanique
marketing direct, spécial radio. « On a deux options. Un médiaplanning vertical
: on sélectionne une tranche horaire précise, comme l'émission de Nagui sur
RTL, et on diffuse nos spots à chaque interruption publicitaire. Ou bien, un
médiaplanning horizontal : on est présent tout au long de la journée avec, au
minimum 6 à 7 spots », explique Laurent Alexandre. Thierry Waÿ de l'agence
Trëma parie, lui aussi, sur la répétition. Et plus encore, sur la possibilité
offerte par certaines radios d'utiliser les voix de leurs animateurs, comme
Julie sur Europe 1, pour mieux favoriser l'identification. Mais, il l'avoue
lui-même, si cette piste lui semble prometteuse, « en matière de radio, rien
n'est sûr ».