Histoire d'adresses : rien que du B to B
Trois spécialistes du fichier fondent Histoire d'adresses, qui propose d'apporter conseil, audit, analyse et courtage d'adresses dans le Business to Business.
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Si l'univers du fichier B to C connaît une forte concurrence, un nombre
moindre d'acteurs évolue dans le B to B. C'est donc sur ce créneau que s'est
positionnée la nouvelle société Histoire d'adresses, qui réunit Marlène Berger
(ex-Médiaprisme), Patricia Deudon (ex-BCA) et Emma Fernandez (ex-Médiaprisme).
Outre une activité de courtage et de conseil en plan fichiers, la société
fondée il y a tout juste un an, propose une “labellisation des fichiers”. «
Nous regardons si les prérequis pour avoir un fichier B to B de bonne qualité
sont réunis », indique Patricia Deudon. La méthode analyse d'abord le fichier
sous l'aspect juridique: est-il déclaré à la Cnil? Puis, avec l'aide du
cabinet d'avocats Staub & Associés, Histoire d'adresses procède à un audit
“légal” : les mentions légales, le bon de commande, la collecte de données et
la mise sur le marché, tous ces aspects sont-ils en règle avec la législation?
La société effectue ensuite une analyse structurelle de la base (RNVP) et enfin
une analyse de l'actualisation des données. Une fois l'audit global réalisé,
est décerné le “label HDA”. But du jeu : avoir une qualité égale, une
homogénéité et une reconnaissance mutuelle. Parallèlement Histoire d'adresses
commercialise en exclusivité : le fichier Bernard (produits d'hygiène), qui
comprend 200 000 adresses, Dassel (casseroles), une base de 45 000 groupeuses
d'achat, NM Médical (matériel médical) qui compte 95 000 adresses et Otto
Office (mobilier de bureau, groupe 3 Suisses International), 100 000 adresses.
La toute nouvelle société n'en reste pas là : elle a conçu un mailing groupé
pour trois annonceurs, toujours B to B : Ipsopresto, EBP et Secap. Envoyé à 15
000 exemplaires en test, sur une cible de créateurs d'entreprise, il devrait
faire l'objet d'une deuxième vague en septembre-octobre, avec cinq annonceurs.
Histoire d'adresses, qui doit clôturer son premier bilan fin 2005, pense
réaliser des objectifs supérieurs à ceux fixés au départ.