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Ce n'est qu'un début...

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Les bonnes nouvelles sont suffisamment rares, dans le climat de morosité ambiant, pour qu'on leur accorde la place qui leur est due. Des bonnes nouvelles qui sont, certes, davantage des confirmations que des surprises, mais des confirmations qui n'en étaient pas moins attendues par toute une profession. 2004 aura donc été une année record pour le secteur du e-commerce en France. Tant en termes de nombre de transactions que de chiffre d'affaires. Avec, sur ce dernier item et selon les indicateurs des associations professionnelles, une progression supérieure à 50 ou à 60 % en B to C. Quoiqu'il en soit, le commerce électronique, que certains n'avaient pas hésité à enterrer lors de l'explosion de la fameuse “bulle”, a désormais pris une vraie place dans le paysage économique français. Une place qui ne devrait que s'accroître. En témoigne d'ailleurs l'intérêt marqué que les politiques eux-mêmes lui portent (voir notre Evénement en p. 6). Mais, au-delà des chiffres, on notera que, non seulement ce canal de distribution ne cesse de gagner de nouveaux acheteurs, mais qu'il y parvient tout en fidélisant sa clientèle déjà acquise. Bref, le rêve de tout commerçant qui se respecte. Mais, si des pas décisifs ont été franchis, et notamment en termes de démocratisation des accès - même si elle est loin d'être terminée -, de confiance de la part des internautes, de logistique..., il n'est bien évidemment pas question de s'endormir sur ces premiers lauriers durement acquis. Et, comme pour toute surface de vente, c'est l'ensemble du mix marketing qui doit désormais faire l'objet d'attentions soutenues et constantes. Le prix, bien sûr, incontournable paramètre de ce début de siècle, l'assortiment produits et sa mise en avant, les avantages concurrentiels, la communication, l'interaction avec la marque, etc. Le vrai chantier du e-commerce ne fait peut-être que commencer.

François Rouffiac

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