Canaux CRM : site web et e-mailing gagnent du terrain
Réalisé depuis quatre ans, à l'initiative de la SMDRC, le Baromètre de la
Relation Client confirme, dans sa version 2003, que les choix des entreprises
françaises, en termes de stratégie de relation client, d'utilisation des
canaux, d'investissements futurs... sont avant tout guidés par leur modèle
relationnel (B to B, B to C, B to B to C). Avec des différences sensibles au
niveau de la mise en place de leur CRM. Ainsi les entreprises B to B ont pris
la "vague" plus rapidement que les autres (1/3 ayant implanté un projet CRM,
contre 1/5 en B to B et 1/20 en B to B to C), avec pour nuance une majorité de
projets de type automatisation des forces de vente et non de projets globaux.
Si le B to C a démarré plus tardivement, en revanche, c'est lui qui a lancé le
plus de projets. Enfin, le B to B to C, lui aussi en retard, aurait une forte
volonté d'engager des projets. Tendance forte du Baromètre 2003 : la maîtrise
dynamique et synchronisée des contacts clients au sein des différents canaux -
ce que l'étude nomme le "synchro-canal" - apparaît de plus en plus comme une
préoccupation centrale d'entreprises, dont la "surface de contact" (au moins un
canal) ne fait que croître (51 % en 2002 contre 42 % en 2000). Avec pour
conséquence la déspécialisation des canaux, dédiés à plusieurs activités :
conquête, service, fidélisation... Au niveau de l'usage de ces différents
canaux, on note une montée en charge continue de chacun d'entre eux et, en
particulier, des "nouveaux" canaux, Web et e-mailing, la montée de ce dernier
s'effectuant au détriment de l'utilisation du mailing papier, plus onéreux.
Avec, là encore, une disparité dans l'usage suivant les modèles relationnels.
Quant aux investissements futurs, ils apparaissent en cohérence avec chacun des
modèles. Ainsi, par exemple, le B to C devrait investir à moyen terme sur le
canal centre d'appels. Un intérêt certain ressortant par ailleurs au niveau de
la mobilité, quel que soit le modèle.