Best Western passe à l'offensive on line
Pour soutenir son développement, la chaîne hôtelière mise à fond sur la complémentarité des canaux.
Je m'abonne
Historiquement, la mar-que hôtelière commercialise son offre en exploitant
deux principaux canaux de réservation : en direct, via ses hôtels et centres
d'appels, ou encore, par l'intermédiation d'un réseau d'agences de voyages qui
accèdent à son offre sur GDS. L'attention s'est portée sur le Web dès 1996,
avec la naissance du premier site de l'enseigne aux Etats-Unis. En France, le
pas du on line est franchi en 1998 avec un premier site vitrine. Lui succède,
en 2000, une véritable plate-forme de réservations B to C. Trois ans plus tard,
l'essai du Web est transformé : le canal internet représente 26 % du chiffre
d'affaires, en hausse de 15 % par an, contre 40 % issus du GDS et 34 % des
centres d'appels. « C'est une stratégie de complémentarité des canaux où
Internet nous permettra d'accroître nos ventes auprès des résidentiels et de
soutenir le prochain lancement de 30 nouveaux établissements en France »,
explique Philippe Gauthier, directeur marketing de Best Western France. Parmi
ces objectifs 2004, la chaîne compte développer une offre en ligne de courts
séjours et week-ends qui constitue autant de prétextes au déplacement et
contribuent à déclencher la demande. Deux sites seront bientôt lancés :
bestweekends.com, dédié au grand public, et firstplacefrance.com, aux
entreprises. Afin d'en assurer la visibilité et d'en développer l'audience, ces
lancements s'accompagneront d'un vaste plan de communication on line, qui
prendra le relais d'une campagne de notoriété menée en télévision courant 2003.
Le dispositif, qui bénéficie d'un budget de 200 000 euros, s'articule autour
d'opérations tactiques d'e-marketing. Elles vont du référencement classique aux
bannières sur les carrefours d'audience et les sites de presse quotidienne et
seront diffusées à partir du mois de mars, puis renouvelées jusqu'en 2006. S'y
ajoute une vaste campagne à base de liens sponsorisés. Trackées en temps réel,
afin de mesurer l'évolution des taux de conversion, l'ensemble de ces
opérations doit permettre de porter de 26 à 30 % la part de ré- servations en
ligne, de 27 ME à 30 ME le CA global et de doubler l'audience du site à
l'issue de l'année 2004.