Comme son nom l'indique, le marketing
transactionnel est centré sur la transaction,
autrement dit sur l'acte d'achat. Marketing
de conquête, sa vision est donc
généralement court-termiste, le but étant
de conclure la vente. Par opposition à un
marketing relationnel dont la vision à plus
long terme devrait permettre la fidélisation
du consommateur. Sabine Flambart-
Ruaud explique que : « L'évolution du
concept marketing est profonde. Pendant
ces nombreuses décennies, c'est le marketing
de la transaction qui a prévalu ; les
marketers préféraient ignorer les process
relationnels jugés trop coûteux et trop
complexes à gérer au profit de la fidélité à
la marque en privilégiant la communication
de masse. » Mais en définitive, on
peut légitimement s'interroger sur la réelle
antinomie entre les deux paradigmes.
« Les paradigmes transactionnels et relationnels
ne sont naturellement pas exclusifs
l'un de l'autre, il existe à l'évidence
une filiation entre transaction et relation,
d'ailleurs réflexive puisque la relation est
facteur de transactions. Le produit fidélisant
est l'un des possibles éléments structurant
une telle transition, ce qui
naturellement laisse place à la possibilité
de substance relationnelle en dehors de
l'étape “fidélité au produit” stricto sensu »
analyse Dominique Crié.
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