3 conseils pour une vidéo d’entreprise réussie !
Si une image vaut mille mots, combien vaut une vidéo ? Très exactement 1,8 million de mots, selon l’institut spécialisé dans le marketing Forrester Research. Un potentiel que les organisations sont nombreuses à vouloir exploiter, notamment grâce à leurs vidéos d’entreprises.
Je m'abonneClips, courts-métrages ou webséries : on vous explique comment tirer profit du format vidéo pour votre communication d’entreprise.
Avec l’explosion des supports numériques, la vidéo est devenue plus qu’un élément distinctif pour les marques : elle est devenue un passage obligé :
- Les internautes passent un tiers de leur temps sur le web à regarder des vidéos.
- 64% de vos clients ont pris une décision d’achat après avoir vu une vidéo d’entreprise.
- Côté B2B, 59% des acheteurs institutionnels préfèrent se laisser convaincre par une vidéo que par un article de blog.
Cette tendance tombe parfaitement pour des entreprises prêtes à investir dans une communication institutionnelle plus fluide, plus engageante, plus accessible. Après une période marquée par la crise économique et la réduction des budgets, l’heure semble aujourd’hui à l’embellie. Le marché de la vidéo d’entreprise évolue vers une diffusion de plus en plus importante, et un coût qui diminue chaque année grâce à la multiplication des acteurs et aux innovations technologiques. Comptez aujourd’hui à partir de 6 000 € pour un film de qualité.
Prêt à vous lancer dans l’aventure ? Posez-vous ces trois questions, inspirées des meilleures pratiques en matière de vidéo d’entreprise.
Lire aussi : La confiance dans la publicité en streaming dépasserait celle de la télévision traditionnelle
Actionnaires, collaborateurs, clients, fournisseurs, grand public : on ne communique pas de la même façon selon notre interlocuteur. Selon que vous prépariez une web-série à destination de vos prospects ou un clip pour ouvrir votre assemblée générale annuelle, il est important d’identifier la personne à qui vous destinez le film.
On peut avoir besoin d’un film d’entreprise pour de nombreuses raisons : pour consolider un argumentaire commerciale en présentant les bénéfices-produits, pour valoriser l’histoire et le patrimoine d’une entreprise familiale, ou même pour faire de la pédagogie sur un sujet d’intérêt général qui touche à la mission de l’organisation. Gardez en tête qu’un bon film promo répond à un seul objectif à la fois.
Qu’il dure 30 secondes ou 45 minutes, qu’il soit diffusé en page d’accueil de votre site Internet ou sous la forme de websérie sur YouTube, votre vidéo d’entreprise doit suivre un fil narratif clair. Pas question de papillonner d’une séquence à une autre : à la façon d’un texte, il doit suivre un storytelling permettant d’engager le spectateur à le visionner jusqu’à la fin.
Si vous avez répondu oui à l’ensemble des trois questions : vous êtes prêts à vous lancer ! Sinon, pas de panique : alliez-vous à l’expertise d’un professionnel de l’image qui saura vous guider vers un film d’entreprise au top.
L’histoire du film d’entreprise se perd dans les racines de l’invention du cinéma par les Frères Lumière. La Sortie de l’usine Lumière à Lyon, passée à l’histoire comme le premier film, est également la première « bande publicitaire », si l’on en croit l’historien Georges Sadoul. Commandité par la Société Lumière, le clip de 45 secondes avait surtout pour vocation d’imposer la supériorité technologique de l’entreprise sur son concurrent de l’époque : Kodak, alors bien incapable de commercialiser un appareillage permettant l’enregistrement et de le développement d’images animés.
Près de 120 ans plus tard, les intentions placées dans la conception d’un film d’entreprise n’ont pas beaucoup changé. Lorsqu’Hermès commandite en 2011 la création du documentaire Les Mains d’Hermès, réalisé par Camera Magica, l’entreprise a un but précis : mettre en image sa nouvelle stratégie de marque axée sur l’excellence de ses artisans et l’authenticité de ses savoir-faire séculaires. La vidéo corporate y trouve ses lettres de noblesses, faisant rimer communication institutionnelle et narration puissante.
Lire aussi : [Tribune] Et si le UGC (user generated content) devenait le nouvel indicateur de la performance du retail ?
Je m'abonne