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EN CONFINEMENT AVEC… ROMAIN ROSSIGNOL – ADUX

Aujourd’hui Romain Rossignol, directeur général d’Adux, passionné de digital et de gastronomie, et sa vision de l’après confinement et surtout ses espoirs pour l’après…

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Romain Rossignol, Directeur Général France d’ADUX. Je suis passionné depuis le plus jeune âge par tout ce qui touche au digital ainsi que par la gastronomie.

En temps normal, j’adore être au bureau avec les équipes ainsi que sur le terrain, avec les clients et les partenaires. J’aime ce lien, cette proximité, ces échanges directs. Être enfermé n’est donc pas chose facile. J’essaie, au maximum, de garder un contact, une fluidité avec les gens via les outils tels que WhatsApp, Skype, etc.

Ma journée s’articule essentiellement par des « call » :

  • En interne, nous avons des rendez-vous téléphoniques quotidiens avec chaque département et Business Unit pour prolonger le lien, être à l’écoute des difficultés de chacun et mettre en place des plans d’actions adaptés en fonction des clients afin de gérer le quotidien et, surtout, préparer demain. Ces moments de partage sont galvanisants. Ils permettent de se détendre, surtout lorsque certains ont remarqué que j’avais le même sweat 3 jours d’affilés.
  • En externe, beaucoup de rendez-vous avec des clients qui étaient prévus s’organisent en visioconférence. C’est d’ailleurs assez positif car l’interlocuteur est, finalement, plus attentif ; moins happé par petites sollicitations extérieures du quotidien propres à chacun, telles que le téléphone, les notifications, quelqu’un qui passe…

D’un point de vue professionnel, je pense que nous devrons, plus que jamais, être solidaires, animés par un principe de communauté. C’est la solidarité des moments difficiles que nous vivons, toutes et tous, aujourd’hui, qui dessine demain. Non pas une solidarité de façade, qui obéit à une logique de clan, de conflits, mais une solidarité qui répond à une logique d’accompagnement. D’accompagnement des collaborateurs, tout d’abord, qui auront besoin de retrouver du sens dans leur quotidien. Puis, d’accompagnement, au plus près, quasi quotidien, des agences et des marques, qui devront recréer un lien avec leurs communautés. Cette mission, qui est la nôtre, prendra alors réellement tout son sens.

Comme un retour aux bases, à notre rôle primaire, au sens le plus noble du terme. Nous devrons, selon moi, nous serrer les coudes et tendre les mains.

D’un point de vue personnel, j’imagine les tous premiers moments avec ceux que j’aime. Ils auront certainement une tout autre saveur. Meilleure, plus douce : les apéros avec les équipes et les dîners avec les copains.

D’un point de vue macro, sociétal, j’espère que des effets positifs pourront s’opérer pour le personnel soignant qui, dans la mêlée, au quotidien, n’a qu’un but : soigner et sauver le maximum de vies.

D’un point de vue business, l’effet positif, selon moi, est le renouveau. Nous ne repartirons pas de zéro, certes, mais nous aurons la possibilité de réinventer : notre modèle, des histoires… nous aurons l’excitante possibilité d’être face à la page, quasi blanche, quasi-vierge, où tout est à écrire. Après cette « apocalypse » qui secoue le monde, nous redécouvrirons, nous ré-échangerons, nous re-débattrons… de nouveau. Les petits plaisirs, simples, de la vie pourront nous émerveiller de nouveau. Nous pourrons donc, ensemble, avec les marques, réécrire leurs histoires. C’est, à mon sens, un fantastique terrain de jeux, intellectuel et créatif qui s’offrira à nous.

Quentin Delobelle Directeur Communication Commerciale et Création chez Orange

 

La carte divertissement

Un livre : Le coeur est un chasseur solitaire - Roman de Carson McCullers

Un film/série : Le Bureau des Légendes

Une chanson : My world is empty without you – The Supremes

 

 

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