Le Growth Hacking ou l'art de faire exploser la croissance

L'obsession (et la nécessité) d'une entreprise est de croître. Un des secrets d'une croissance exponentielle réside dans ce concept encore peu connu de Growth Hacking à la croisée du marketing et du développement. D'ordinaire plutôt affilié aux start-up, cet état d'esprit peut s'appliquer aux entreprises soucieuses d'une croissance démesurée. Comment définir simplement cette notion et en comprendre les enjeux pour les entreprises ?

Comprendre le Growth Hacking

Twitter qui ajoute une page de suggestion de comptes à suivre pour inciter les utilisateurs à décupler leur réseau, Hotmail et sa signature célèbre « P.S : I love you. Get Your Free Email at Hotmail », LinkedIn et son idée de référencer les profils des utilisateurs au top des moteurs de recherche... les exemples de Growth Hacking sont nombreux parmi ces entreprises maintenant célèbres. Il s'agit en fait de l'art de trouver une formule, des techniques ou l'idée qui fera levier auprès des visiteurs. Ainsi, chaque visiteur devient un client potentiel puis un ambassadeur auprès de son réseau.

L'ingéniosité au service de la croissance, voilà ce que propose le Growth Hacking.

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Un état d'esprit tourné vers la croissance

Si le marketing est une stratégie qui peut être théorisée, le Growth Hacking, lui, est plutôt à considérer comme un état d'esprit à part entière. Là où l'un représente un réel investissement financier, souvent important pour l'entreprise, l'autre mise principalement sur l'imagination et la créativité. Ce qui a même laissé croire de façon erronée que c'était une méthode d'acquisition "gratuite". Or, le temps, c'est de l'argent et chercher l'astuce, le levier idéal, l'idée de génie peut se révéler chronophage. Ainsi, ce concept de croissance par le détournement se distingue-t-il du marketing par un moindre coût pour l'entreprise mais aussi par des leviers stratégiques innovants, uniques et originaux. Le Growth Hacking suppose donc d'avoir de la suite dans les idées et une bonne dose d'avant-garde.

Un enjeu pour les entreprises

Un Growth Hacker est une personne aux compétences diverses, passant par la psychologie de l'utilisateur, l'anthropologie, le marketing digital, le développement d'outils technologiques etc. Si certaines start-up ont explosé avec ce principe, il n'y a pas de raison que les entreprises ne récupèrent pas une part du gâteau en adoptant cet état d'esprit ouvert et disponible. Il suffit parfois d'écouter, d'analyser, de surveiller ses clients pour trouver la formule qui décuplera les forces de l'entreprise et... ses ventes.

Et le contenu dans tout ça ?

La création de contenus uniques, disruptifs et différenciants répond finalement à tous les critères d'un Growth Hacking réussi. Les professionnels du contenu ont donc une place magistrale à occuper dans ce concept... en proposant qualité, originalité et ciblage efficace des messages qu'ils créent.

Aujourd’hui il est convenu de dire que le contenu ne peut plus être sans fond ni sens. Il est la pierre angulaire de toute relation de confiance et d'adhésion à une marque, au même titre que le marketing ne peut plus être sans fond ni sens, uniquement basé sur le volume d’une campagne de masse où la valeur du centième est devenue une satisfaction.

Si le contenu doit être fin, intelligent et fondé, sa diffusion et son relais doivent porter ces mêmes valeurs. Valeurs que porte intrinsèquement le Growth Hacking, et que nous pourrions tout simplement traduire par “Concevoir un contenu Malin accompagné par un marketing Malin”.

Le Growth Hacking est en fin de compte un autre regard sur le marketing classique, il casse les codes traditionnels pour les remplacer par une certaine dose de malice, d'opportunités et de risques, nous ne sommes pas loin du génie pour certaines de ces actions.

Les idées de génie naissent souvent à partir d'évidences... encore faut-il les voir et les détourner à bon escient et encore faut-il qu’il y ait du génie.

Vous voulez vous tourner vers le Growth Hacking ? Avant cela, il y a deux questions à se poser.

1. Avez-vous du génie dans votre entreprise ?

2. Dans le cas contraire, le génie se soustraite-t’il ?