La Big Data, le passage désormais obligé des TPE/PME
«Si votre data est trop petite, votre concurrent va vous écraser et vous piquer votre petite copine. », dixit avec humour Christopher Mims sur le site Quartz. Cela traduit en quelque sorte la vision que nous avions tous en 2013 du concept de la Big data.
La connaissance client est essentielle, plus elle est pointue, plus vos offres sont susceptibles de séduire votre clientèle, d’où la nécessité de recueillir constamment plus d’informations et de données la concernant.
Le point de départ peut être une simple liste de contacts Optin. Les données comportementales issues de vos e-mailings peuvent cerner en peu de temps les préférences de vos clients pour peu que ces informations soient croisées avec d’autres sources comme la facturation ou le programme de fidélité s’il existe.
L’enrichissement de ces données repose, d’un point de vue technique, sur un travail de normalisation et d’intégration continue (agrégation) de nouvelles informations comportementales, déclaratives ou en provenance de tiers (spécialistes Data). Le socle de ces opérations est une plateforme de gestion de données généralement représentée par l’acronyme DMP (Data Management Plateform).
Le mode opératoire d’une DMP fait appel à des connecteurs CRM qui communiquent de façon simple et automatisée avec différentes sources de données (ERP, réseaux sociaux, serveur FTP, Etc.). Il sera ainsi possible de connaître le parcours du client et d’identifier ses préférences pour mieux qualifier son profil selon ses goûts, ses comportements, sur les différents canaux, dans l’optique de créer et développer une relation pertinente.
Autrement dit, une vision 360° du comportement du client permettra de comprendre ses attentes, de définir des profils d’audience et d’ajuster sa communication, ses messages et son ciblage pour déployer des campagnes marketing efficaces et optimiser le ROI.
En effet, à titre d’exemple, pour booster la performance de ses campagnes e-mailing, il est essentiel de connaître le créneau horaire le plus ROIste afin d’optimiser ses envois. Etant difficile d’établir une règle intangible et valable pour tous les types d’envoi, l’idéal serait de tester et d’analyser méticuleusement les statistiques de lecture et d’ouverture afin de cibler le meilleur moment, jour et heure de la semaine, pour trouver le bon équilibre en matière de fréquence d’envoi.
L’idée est de laisser la parole au destinataire pour qu’il puisse choisir les typologies de contenus qu’il souhaite recevoir, ou encore la fréquence des sollicitations (pression marketing).
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Au-delà de la fréquence d’envoi, il faut s’assurer de la valeur ajoutée des communications pour que le contenu rédactionnel soit bien perçu par le client. En effet, si les contenus ne sont pas en cohérence avec les besoins d’une cible définie, il y a peu de chances pour qu’il y ait une interaction.
A l’image de la connaissance client générant une amélioration des revenus, il existe des instruments de pilotage permettant de booster la performance d’une entreprise.
La Business intelligence combinée aux affichages responsives permet de suivre son activité depuis son mobile. L’intervention d’un consultant spécialiste permettra de mettre en place des dashboards et des reportings sur mesure pour vous aider à suivre vos résultats en temps réel.
Prendre les bonnes décisions et transformer les informations en actions n’a jamais été aussi facile même lors d’un voyage ou d’un déplacement.
Si la logique Big Data est aujourd’hui tout à fait à la portée d’une PME, le budget à prévoir est, lui, loin de pouvoir suivre la tendance. Se comptant en milliers d’euros, il demeure largement au-dessus des moyens de cette dernière.
Nous l’avions annoncé au début de cet article, la Big data se démocratise et le marché ira tôt ou tard dans ce sens. Des solutions Data à budget PME verront bientôt le jour et séduiront plus d’un d’entre vous. "Blog.edatis.com"