Mobile UI first : une nouvelle façon de penser l’interaction avec son audience
L’expression Mobile first a tellement été entendue qu’elle en est presque galvaudée. C’est pourquoi on avait envie de vous proposer une variante non moins légitime et qui contribue même à dessiner un nouveau paysage du web : Mobile UI first (UI pour User Interface).
Une expression de plus ? Plutôt le reflet d’une réalité qui s’exprime déjà bel et bien dans tous nos usages du quotidien, sur le web, avec pour résultat une évolution nette du design des interfaces que nous consultons sur nos écrans ; des écrans de plus en plus mobiles de surcroît.
On voit ainsi aisément s’ébaucher le portrait robot de l’écosystème actuel : des utilisateurs de plus en plus connectés, sur mobile, qui jonglent volontiers des apps aux navigateurs (navigateurs mobiles avant tout, mais sans oublier le desktop web pour autant), avec une attente majeure, une expérience utilisateur faite de continuité, et de qualité bien entendu.
Aujourd’hui on peut donc considérer que la question ce n’est plus tant d’être présent sur mobile (“Mobile first”), un prérequis pour se lancer sur un marché quel qu’il soit, mais plutôt de saisir les enjeux de l’expérience utilisateur mobile et de savoir s’y adapter, cela quel que soit votre format de prédilection, création d’une app, d’une web app ou même d’un site internet.
A ce titre, on voit par ailleurs se développer des formats de plus en plus challengeant qui ont vocation à révolutionner la manière dont on sa présence digitale et les sites en particulier. On pense ici au concept de "Progressive Web App" plébiscité par Google ; le positionnement d’une PWA étant clairement de répondre à l’impératif d’une présence adaptée (adaptable même) d’un appareil à l’autre et d’une taille d’écran à l’autre, avec pour particularité de proposer des fonctionnalités héritées des applications natives (tels que notifications push, mode hors ligne, etc.).
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Si les apps natives restent la solution la plus avancée pour proposer des fonctionnalités avancées sur mobile, les Progressive Web Apps sont une bonne façon de compléter sa présence digitale en s’affranchissant de la création d’un site internet, ne serait-ce que dans la mesure où les PWAs sont indexables (chaque section, article, est doté d’une URL dédiée, pour faciliter le référencement et par la même occasion le partage et la propagation du contenu). C’est d’ailleurs l’équation que nous proposons aujourd’hui avec la sortie de la nouvelle version de notre générateur d’apps, GoodBarber 4.0 - Next Generation Apps.
Au-delà d’un pari technologique, il s’agit aussi d’un positionnement guidé par une approche novatrice en matière de design, vers des interfaces plus épurées, imaginées pour la navigation tactile. C’est dans cette optique par exemple que la home de nos apps (écran d’accueil de l’app) ou encore nos modes de navigation (menu) ont été repensés par nos équipes, pour optimiser la répartition du trafic et permettre à chacun de mieux “mobiliser” son audience.
Car si le mobile s’impose comme l’outil de prédilection des utilisateurs d’aujourd’hui, il induit aussi une certaine volatilité de l’audience et une dispersion croissante de l’attention. Pour remédier à cette difficulté l’enjeu c’est donc évidemment de parer au premier écueil en s’assurant d’être au rendez-vous côté expérience utilisateur, mais aussi de réussir à capter l’utilisateur.
Si vous préférez, on peut considérer l’UX comme la forme, et l’UI comme un outil précieux qui, bien utilisé, peut diriger le trafic de sorte à mieux le répartir (trop d’apps ne sont pas visitées au-delà de la home) ; le fond restant bien évidemment le contenu.
On pourrait donc avancer que le mobile a les défauts de ses avantages, à l’accessibilité répond une forme de volatilité de l’audience par exemple, mais une volatilité qu’il est possible de contenir, nous venons de le voir, en se reposant sur une conception intelligente de l’Interface Utilisateur.
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Qu’il s’agisse de faire appel à un générateur d’apps, de développer in-house, de confier la réalisation à une agence ou à un développeur freelance, on vous engage plus que jamais à placer l’utilisateur au coeur de vos préoccupations. Pour finir, il est inutile de s’attarder sur une logique de dichotomie, app vs site web, app native vs web app, ce qui doit aujourd'hui guider un projet c’est avant tout la pertinence de l’expérience et de l’interface proposées à l’utilisateur, en mettant le mobile au coeur de l’articulation de sa présence digitale, jusqu'à s'en servir de modèle, pour penser l’UX et l’UI.