Recherche

Universal Music attire les jeunes talents dans sa toile

Avec Balanceleson.com, le premier éditeur phonographique français lance un nouveau concept de recrutement de jeunes auteurs. Le premier label virtuel annonce également l'éclosion de nouveaux modèles économiques de diffusion musicaux.

Publié par le
Lecture
2 min
  • Imprimer


Après avoir lancé en mars 2000 universalmusic.fr, Universal Music poursuit sa stratégie de développement sur Internet avec Balanceleson.com, premier label virtuel. Le site, dont le développement a été confié à BabelStal, a coûté un million de francs. Il est destiné à permettre aux artistes qui n'ont pas encore signé avec une maison de disques de soumettre facilement leurs oeuvres auprès d'une major. Le tout équitablement puisque les oeuvres sont jugées par les internautes eux-mêmes et font l'objet d'un hit-parade en ligne. Le téléchargement se fait pour l'instant en format MP3 mais pourrait, dès que la technologie le permettra, passer en Bluemater, format sécurisé regroupant chansons, photos, paroles, biographies, liens vers d'autres sites, et lancé par Universal Music Group en août dernier. Pour l'heure, le site présente quatre rubriques. Le son, composé des sept genres musicaux les plus usités : variétés, pop, rock, punk, métal, black music, techno dance, ainsi qu'un Top 5 des morceaux les plus téléchargés par genre. Les studios, un espace personnel réservé aux artistes. La sélection hebdomadaire, donnant la parole à un artiste Universal par semaine. Quant à l'actualité musicale et promotionnelle, elle fait l'objet de la rubrique "actu", également nourrie d'une foire aux questions, de petites annonces et d'une newsletter. Et la filiale du tout nouvel ensemble Vivendi Universal n'a pas l'intention d'en rester là. « Cette fusion va nous booster sur le Net », affirme Pascal Nègre, président d'Universal Music France. Outre les synergies évidentes de balanceleson.com avec les nombreux sites du groupe comme Vizzavi, Universal Music France a bien l'intention de tester de nouveaux modèles d'ici l'été. A commencer par un système payant d'écoute à la demande. Ou de téléchargement de musiques au format Bluemater, rémunéré sous forme d'abonnement. « Les Français sont prêts à payer pour ce type de modèle. Et plus particulièrement à s'abonner », estime Pascal Nègre. Universal Music, qui finalise actuellement un accord de diffuseur avec la Sacem, a donc bien l'intention d'attirer les jeunes auteurs sur sa toile et, par la même occasion, rêve d'y capturer de nouveaux consommateurs.

Isabel Gutierrez

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page