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Un goût de noix de coco dans la culture

Bounty soutient l'exposition "Kannibals et Vahinés, imagerie des mers du Sud"*. Grande consommation et culture ne seraient-ils pas des territoires si lointains l'un de l'autre ?

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Marque du groupe Masterfoods, Bounty, née en 1951, communique sur l'exotisme et la sensualité. A la fin des années 60, elle entraînait l'amateur des barres à la noix de coco vers les Mers du Sud. C'était Bounty, le goût du paradis. Désormais, si l'exotisme demeure, les paysages insulaires ont fait place à un univers urbain. Mais aujourd'hui, Bounty convie ses amateurs à un rendez-vous de qualité en soutenant l'exposition "Kannibals et Vahinés". Une démarche suffisamment rare et élégante dans le domaine des produits de grande consommation pour ne pas la saluer. L'exposition "Kannibals et Vahinés" est concentrée sur des objets de la vie quotidienne du XIXe et XXe siècle. La richesse et la variété de ces objets s'expriment dans des matériaux aussi bien traditionnels, tels que le bois, la terre, le cuir, la corne, l'ivoire, que modernes, tels la pâte de verre ou les matières plastiques. Ils sont regroupés en quatre thèmes : autorité et pouvoir, objets du quotidien, se rapprocher des ancêtres, identités individuelles et collectives. Livres, images, extraits de films, musiques entraînent le visiteur dans un monde de noirs blanchis, de blancs encanaqués, vers les portes de la galaxie et de l'ailleurs absolu, vers des voyages vers l'Enfer et l'Eden. La marque qui prône le goût de l'exotisme ne peut être que comblée par cette exposition qui montre un bel appétit de gourmandise du savoir. * Jusqu'au 18 février 2002 au Musée National des Arts d'Afrique et d'Océanie. Catalogue aux éditions de la RMN.

Stirésius

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