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Touche pas à ma famille!

Publié par La rédaction le
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Stéfanie Moge-Masson Directrice de la rédaction

Stéfanie Moge-Masson Directrice de la rédaction

Les anti le 13, les pro le 27. En 15 jours, bravant le froid glacial de ce mois de janvier, ils sont plus d'un million de Français à être descendus dans la rue, à battre le pavé parisien en scandant «Papa + maman, y'a pas mieux pour un enfant», pour les uns, et «L'égalité des droits n'est pas une menace», pour les autres. Malgré la crise, le chômage, la guerre au Mali, le coeur des Français bat pour leurs familles. Il y a ceux qui entendent préserver le modèle traditionnel, fondé sur la parité sexuelle, socle de notre Code civil, promulgué par Napoléon en 1804, et qui a, depuis, inspiré de nombreux autres systèmes juridiques. Et ceux qui, parce qu'ils n'ont pas choisi leur préférence sexuelle , invoquent leur droit à l'égalité face au mariage et à la parentalité, qu'elle soit biologique ou adoptive.

Pour ou contre l'homoparentalité, ils se rejoignent sur un point: en ces temps d'incertitude et d'obscurantisme, la famille est un abri. Un refuge, un cocon, un nid douillet où l'on se sent bien, en sécurité, avec ses proches. Même les jeunes - surtout les jeunes - aiment leur famille. Selon une enquête exclusive réalisée pour Marketing Magazine par InCituCf page 12 de ce numéro., les 18-34 ans considèrent la famille comme un élément constitutif de leur bien-être: 51 % la décrivent comme «très soudée» et 81 % qualifient leurs relations avec leurs parents de «hyper sympa» ou «cool». Prenant le contre-pied des idéaux de mai 1968, qui remettaient en cause la famille en tant qu'organisation traditionnelle et hiérarchique, les trentenaires d'aujourd'hui érigent la famille au rang de priorité. Pour tous, la famille, c'est sacré.

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