Star Wars, le temps des nouvelles alliances
Quelque 150 millions de dollars. C'est la somme générée en France par la vente des produits dérivés de La Menace fantôme, épisode 1 de la mythique saga Star Wars. Alors que l'épisode 2 débarque sur les grands écrans, le licensing se met en oeuvre.
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Le 17 mai, L'attaque des Clones, épisode 2 de la saga Star Wars, arrive sur
les écrans planétaires. Avec son cortège de licences. Un cortège cependant
allégé puisque Georges Lucas, lui-même, a souhaité en réduire le nombre, 101
pour l'épisode 2 contre 203 pour l'épisode 1. « Au total, il y aura donc 40 %
de références en moins. Cette coupe franche correspond à la volonté de créer
uniquement des produits à forte valeur ajoutée, avec une segmentation qui colle
à celle du film », déclare Marina Narishkin, directeur général de Copyright
Promotions, agent exclusif de la marque Star Wars, et qui a géré pour la France
l'ensemble des licences. Parmi les heureux qualifiés, outre les incontournables
- Hasbro, Lego, Vivendi Universal Publishing, Ubi Soft, Sony, Fox Pathé -, on
trouve Carrefour pour une gamme de T-shirts, Hollywood pour une opération sur
sa gamme de chewing-gums et Polaroid, pour une opération de promotion portant
sur l'ensemble de sa gamme. Montée par la filiale française du groupe
américain, en collaboration avec son agence PMC et l'agent de Lucas Films,
cette opération est l'occasion pour la marque de présenter trois nouveaux
appareils : le Pcam, à destination de l'ensemble de la famille, un nouveau
collector I-Zone Gold pour les plus jeunes et enfin un Joycam au design métal
pour les adolescents. Parallèlement, les photographes amateurs ou éclairés sont
invités à participer à un grand concours Polaroid - Star Wars où il s'agira
d'inventer sa propre saga en 5 photos. « La licence Star Wars a permis de
rassurer la distribution, notamment en raison de la situation de la société aux
Etats-Unis, commente-t-on au service marketing. Plus prosaïquement, elle nous
permet de monter une opération transversale à destination de l'ensemble de nos
cibles sur un marché où les opérations de promotion ne sont pas très
nombreuses. » Pour mémoire, 7,5 millions de Français ont vu l'épisode 1 dont 31
% d'enfants de 8 à 11 ans et parmi eux 45 % de garçons.