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Sony et Renault : les préférées des étudiants des grandes ecoles

Depuis 1986, Taylor Nelson Sofres Management conduit auprès des élèves des écoles de commerce et d'ingénieurs une étude sur le type de carrière qu'ils envisagent, leurs attentes, l'attractivité et l'image des entreprises souscrivant à l'étude. Les résultats 2001.

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«Le bouleversement le plus frappant pour 2001 réside dans les conséquences de l'e-krach sur les attentes des étudiants », constate Eric Chauvet, directeur de clientèle au sein de TNS. Déjà, au printemps 2000, les start-up n'attiraient qu'une minorité d'élèves. 7 % seulement les citaient comme la structure la plus attractive à leurs yeux, très loin derrière les grandes entreprises privées ou les PME. « Un symbole de la nouvelle économie apparaissait ainsi aussi attirant que... l'administration. Cette attractivité, déjà faible, est divisée par deux en 2001. » Presque aucun étudiant (3 %) ne considère la start-up comme la structure la plus attractive et, au total, 13 % envisagent d'y débuter. « Ces conséquences de l'e-krach sont également lisibles dans les attentes des élèves en termes d'image des entreprises », note Eric Chauvet. Les baisses les plus importantes relèvent toutes du mythe de la start-up : une entreprise "dynamique", "innovante", qui offre "la possibilité de travailler sur les nouvelles technologies" ou "de gagner plus que son salaire en participant au capital" (cette dernière attente devenant clairement marginale) apparaissent ainsi en net recul. « En revanche, les principales progressions illustrent une attente de sécurité. » La caractéristique "bien dirigée" retrouve ainsi son niveau du début 1990, au plus fort de la crise de l'emploi. De même, on attend d'une entreprise qu'elle soit plus "attentive aux salariés" sans pour autant, sur ce point, retrouver le niveau de 92/93.

Anika Michalowska

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