Quels outils pour gérer la marque demain ?
Mondialisation, passage à l'euro, Internet, concurrence, puissance de l'actionnariat... Jamais les marques n'ont autant été sous le feu de l'actualité. Certains prédisent leur mort. D'autres leur domination. Une chose est sûre, on ne fera plus du marketing de marque, aujourd'hui et demain, comme on le faisait hier. Au coeur de la réflexion, les études qui évoluent pour répondre aux attentes des entreprises.
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Difficile d'échapper à l'ouvrage de Naomi Klein, No Logo. La tyrannie des
marques. En 572 pages, fruits de cinq années de recherche, il décortique la
lutte anti-marques (et la dénonciation par l'auteur concerne moins les marques
que les entreprises-marques), et est devenu le best-seller de l'été. « Même
avec son caractère quelque peu démagogique, il a l'avantage de chatouiller les
neurones de la profession, parce que, pour être moralisateur, ce livre n'est
pas naïf, commente Yves Krief, P-dg de la Sorgem. Il mobilise bien plus que la
simple indignation. Il ne pronostique pas la fin des marques, mais dénonce leur
tyrannie en confondant quelque peu - peut-être à raison - marque et entreprise.
» Est-ce vraiment la fin des marques ? Voire. Le nouveau millénaire semble
plutôt révéler une nouvelle ère, faite de réflexion sur le rôle des marques,
sur les conditions de leur pérennité et de leurs forces face à de nouveaux
défis. Des défis qui, curieusement, se font plus aigus : la mondialisation
semble atteindre ses limites. La concurrence entre les marques est toujours
plus féroce.
Muriel Humbertjean (TNS)
: "Plus puissantes, les marques sont aussi plus
fragiles"
Les nouvelles technologies bouleversent les habitudes de consommation et
d'achat. L'actionnariat, public et privé, crée un nouveau pouvoir. Les
consommateurs, devenus experts, sont également plus zappeurs et plus exigeants
sur les produits, les services mais aussi les entreprises qui les produisent.
Enfin, rendez-vous obligé de l'an 2002, le passage à l'euro qui, en bousculant
les repères prix, repose la question des leviers d'achat. Pour le marketing et
les études, deux conséquences majeures : la marque est désormais au coeur de
toutes les problématiques et le consommateur redevient l'alpha et l'omega de
toutes les réponses.
Omniprésence des marques
« Les
années 80 et 90 ont constitué une période qui a vu la rationalisation des
portefeuilles de marques et leur internationalisation - des problèmes qui
perdurent, constate Chantal André, directeur associé de Research International
France. Aujourd'hui, les entreprises sont confrontées à des questions très
stratégiques sur leurs marques. » Une fois identifiées, que fait-on des marques
piliers ? Comment être distinctif, comment avoir une marque transversale aux
cultures et aux catégories de produits ? Quels sont les champs de compétence et
les champs de légitimité face à la marque concurrente ? Jusqu'où ne pas aller
trop loin, c'est-à-dire jusqu'où aller sans faire de mal aux valeurs de base de
la marque ? Quelle est l'incidence des différents circuits de distribution sur
la marque ? Quel est l'impact des différents éléments de la communication sur
la marque ? Quels effets entre la marque et les différents stimuli marketing ?
Quel est le vrai rôle du Net sur les valeurs de marque ? « Il y a des
problématiques qui apparaissent plus souvent qu'avant dans la réflexion sur les
marques, constate Fabrice Billard, directeur du département Brand Management et
Communication de NFO Infratest France, nouveau département dédié aux marques,
créé par l'institut devant l'ampleur de ces problématiques. Les entreprises
s'interrogent davantage sur le fonctionnement d'une catégorie de produits dans
une optique de rationalisation de portefeuille, ou veulent comprendre des
univers en sortant des catégories traditionnelles pour aller vers une vision
davantage consommateur des catégories. Ou encore, elles veulent savoir comment
agir concrètement sur la marque en allant au-delà des simples constats. »
L'interrogation sur la satisfaction et, in fine, sur le CRM, a eu également
pour conséquence une nouvelle réflexion sur la marque. « Les variables
marketing sont indissociables de la marque, parce que cela se passe comme ça
sur le linéaire ou le Web, remarque Helen Zeitoun, directeur général de GfK
Sofema. Une bonne évaluation d'un concept, par exemple, dépendra aussi de ce
que l'on sait des valeurs de la marque et de la connaissance de l'adéquation
entre le concept et la marque. » « De plus en plus, confirme Chantal André, on
aura tendance à instiller des problèmes image et marque à tous les niveaux. »
Car tout a un sens : le choix d'un logo, d'un mannequin, d'une signature, d'un
code couleur, d'aller ou non sur Internet... Une étude de CSA-TMO a récemment
fait le point sur le réel impact du Net sur les marques (voir MM n° 57, p. 25).
« Beaucoup de marques veulent rajeunir leur image grâce à leur présence sur
Internet, constate Fabrice Carlier, Dg de FullSIX Research. Avant d'y aller, il
y a pourtant une vraie réflexion études à mener. » Le choix du groupe Auchan
d'appeler son site marchand Auchan Direct est l'aboutissement d'une longue
réflexion : « Nous nous sommes posés des questions. Fallait-il créer une
nouvelle marque, ou gérer le capital marque et capitaliser sur la marque ? »,
explique Hervé van den Abelle, directeur marketing d'Auchan Direct France. A
partir de là, la logistique devient stratégique.
Appel au quali
« Désormais, souligne Yves Krief, la vigilance sur la marque
est plus grande. On a appris que l'on ne peut pas faire n'importe quoi et que
l'on est ici dans de la gestion de la symbolique. » Qui dit symbolique, dit
études qualitatives. L'importance donnée à la compréhension des valeurs
véhiculées par la marque est à l'origine de nouveaux outils quali développés
pour s'ajouter à la palette existante. A son fonds de marque, une méthode
d'exploration des imaginaires de marques, la Sorgem ajoute désormais Force de
marque Système, développée par Repères. « Dans les études d'image, explique
François Abiven, P-dg de Repères, on évolue vers la construction d'indicateurs
de mesure de l'imaginaire d'une marque. » Le recours aux techniques créatives a
donné naissance à de nouveaux outils sur la marque : par exemple, le Plan
Marketing Episodique d'Added Value. « Il s'agit, explique Béatrice Fleck,
directrice d'Added Value, de dérouler l'histoire d'une marque par différents
épisodes (Titanic vs X Files) qui, chacun, doivent se connecter au point de
passion du consommateur. » NFO Infratest a développé ABLe, un modèle d'affinité
de la marque. Research International ajoute à BrandSight, outil de
compréhension de la sphère émotionnelle des marques par recours aux stimuli
visuels, le module BrandSight Personality, un nouveau set de visuels (de type
collage) qui permet de dégager la personnalité d'une marque. Dernier outil en
date, Photo-Mark d'Ipsos Insight Marques et Ipsos Observer, une nouvelle
méthode qui allie analyse sémio-linguistique des signes de la marque, des
entretiens qualitatifs express sur les contenus top of mind, et un
questionnaire projectif et sensoriel administré en face à face auprès d'un
échantillon de 200 personnes reflétant le marché cible d'une marque, recruté
dans les vagues d'enquêtes Capibus. « Photo-Mark est un outil très fin qui
dévoile les signes distinctifs d'une marque, dresse les traits caractéristiques
de sa personnalité, de son image, de son positionnement, identifie les
populations qui lui sont les plus sensibles, explique Catherine Veillée,
directeur d'Insight Marques. Il peut être utilisé pour faire un bilan ou, de
façon dynamique, pour déterminer ce qu'il faut faire pour arriver là où on veut
aller et on peut y greffer des méthodes de brand stretching. » Les
problématiques d'extension de marque étant aujourd'hui particulièrement à
l'ordre du jour : Evian se lance dans les cosmétiques, Taillefine les biscuits
et maintenant l'eau, Tropicana dans les glaces aux fruits, Crunch dans les
céréales et demain Reebok dans l'eau aromatisée. « Pourtant, soutient Muriel
Humbertjean, Dga de TNS, les extensions de marque doivent être gérées avec
beaucoup d'attention. » « La brand value est un enjeu capital, affirme Sandrine
Gahinet, co-directeur du département Brand Management et Communication de NFO
Infratest France. Le marketing a besoin d'outils pour mesurer l'évolution des
marques afin de la gérer de façon globale et cohérente. » En passant des études
sur le capital marque aux études de management de la marque, on est donc passé
tout naturellement des études ponctuelles à des approches globales d'analyse
des valeurs de la marque. Pour Research International, gérer une marque est une
affaire de long terme. « Qui dit stratégie dit long terme ; qui dit long terme
dit volonté d'anticiper », résume Bruno Botton, P-dg de RI France. Equity
Engine permet de monter des bases de données internationales pour en tirer les
enseignements ad hoc.
Le pilotage de marque
« Les
études ont été amenées à être plus imaginatives pour bien mesurer ce qui peut
l'être », remarque Catherine Boudjena, co-directeur du Département Consumer et
directeur du Département Omnibus de Taylor Nelson Sofres France. Vrais
instruments de pilotage de marque, les outils vont pour certains, jusqu'à la
prédiction de parts de marché. C'est le cas depuis longtemps de Brand Health
Check de Novaction. C'est également le cas de Future Looking Brand Valuation
d'Added Value ou encore de Brand Dynamics de Millward Brown.
Fabrice et Sandrine Gahinet (NFO Infratest France
: "Le marketing a
besoin d'outils pour mesurer l'évolution des marques, afin de la gérer de façon
globale et cohérente".
C'est aussi le cas de Conversion Model de Taylor Nelson Sofres, qui permet de
mesurer l'attachement d'un consommateur à une marque, son degré de fidélité et
donc, les forces et faiblesses de celle-ci. Quand on y ajoute Myriad, l'outil
de tracking, on peut mesurer les effets du marketing sur le consommateur. « Le
couplage Conversion Model et Myriad permet de gérer une marque au plus près des
attentes des consommateurs car il permet de voir comment les actions marketing
et communication se répercutent sur la construction de clients », ajoute
Danielle Cantau, co-directeur du Département Consumer de Taylor Nelson Sofres
France. Même démarche chez NFO Infratest avec le nouvel outil IMP SYS, qui peut
être complété par NFO MarketTracer, le nouveau tracking de marque de NFO. Trois
ans de R & D et de validation ont été nécessaires à GfK ad hoc Allemagne et GfK
Panel Services Allemagne pour mettre au point BASS, une nouvelle approche
globale d'analyse de la valeur de la marque qui donne lieu à un indicateur BPI
(Brand Power Index), qui permet de faire des prédictions de parts de marché. «
Derrière, au bout de la chaîne, il y a le suivi de la marque et les trackings,
explique Helen Zeitoun. BASS est une approche qui permet à une marque de
progresser en termes de performances sur son marché. » Traditionnellement le
fait des entreprises de grande consommation, la réflexion sur la marque touche
aujourd'hui de plus en plus de secteurs : banque, restauration, collectivités
locales, institutionnel, régions, pays... sont tous potentiellement des clients
d'études sur la marque. « Tous ceux qui produisent du sens et peuvent
l'appliquer à des produits dérivés sont concernés », fait remarquer Yves Krief.
Les laboratoires pharmaceutiques, à leur tour, entrent dans les problématiques
de marque. « Sous l'effet des fusions, les laboratoires se posent des questions
d'optimisation de portefeuille, de rebranding ou de repositionnement »,
souligne Jérôme Simulin, directeur du développement de Novaction. Nouveaux
venus aux problématiques de marque, les médias. Devant la montée en puissance
d'Internet, les éditeurs de supports off line ont commencé à se développer on
line, et à se poser des questions (nouvelles pour eux) sur leur notoriété, leur
image, leur pérennité, leur potentiel de diversification. « Nos travaux nous
ont amené ainsi à évaluer et estimer le potentiel d'une "marque" média sur
différents supports d'information et à réfléchir sur ce qu'était une marque »,
raconte Valérie Migata, directeur du département Médias de TNS. Le fameux
contrat de lecture n'est pas loin du contrat de marque. Lancé il y a un an,
Mediagnostic est un outil de Taylor Nelson Sofres, qui permet d'évaluer les
effets sur la marque mère d'une diversification sur le Net : quel impact sur
l'image, quel effet sur l'achat (ou l'écoute), quel gain (de lectorat,
d'audience), pour quels risques ?
L'importance du consommateur
« La marque n'est rien si elle n'est pas en osmose
avec le consommateur », fait remarquer Chantal André. « Les marques mûrissent,
constate à son tour Olivier Bauby, directeur du Département Consumer Insight de
l'Ifop. Il faut s'assurer que les valeurs qu'elles ont décidé de préempter sont
toujours d'actualité. » Avec la multiplication des supports d'information, off
et on line, des circuits de distribution, les entreprises multiplient les
messages, de façon pas toujours homogène comme le montre Jean-François Variot
dans son ouvrage La marque post-publicitaire. Internet, acte II. « Les
entreprises doivent choisir judicieusement les points de rencontres avec leur
public afin qu'ils conviennent à l'image de leur marque et à ses valeurs »,
souligne Renaud Degon, directeur stratégique de McCann Ericson France et auteur
de La marque relationnelle. A la notion de marque relationnelle, Frédéric
Colas, directeur associé de FullSIX, ajoute la notion de marque d'expérience. «
Parler de capital de marque, c'est partir de la mise en valeur du capital
client et de ce que cela coûte. » Pour lui, il existe deux types de marques
d'expérience : celles, comme Air France, pour lesquelles l'interaction est un
élément majeur de la problématique, et celles pour qui c'est une question de
choix, une opportunité business liée au pourcentage de consommateurs qui font
le gros des ventes. Encore faut-il savoir qui ils sont. « La marque n'est pas
morte, loin de là, estime Frédéric Pons, responsable e-business pour l'Europe
du groupe Masterfoods. Nous croyons fortement à la notion de mégamarques et
investissons largement dessus. » Pourtant, à vouloir être trop fortes, les
marques se sont fragilisées. « Plus puissantes, les marques sont aussi plus
fragiles », constate Muriel Humbertjean. Un constat que partage Georges Lewi,
directeur associé de High Co : « Plus une marque est forte, plus elle a un
rayonnement mondiale, plus elle est exposée. Plus une marque promet, plus elle
dépasse sa seule fonction marketing et plus elle risque de décevoir. » Deux
enquêtes récentes, l'une menée en France par la Sofres pour Echo et l'autre en
Grande-Bretagne par MORI ont montré les fortes attentes des consommateurs en
matière de responsabilité des entreprises. Chez TNS France, on constate un
accroissement sensible des études corporate depuis le début de l'année. « Les
clients attendent de nous de décortiquer la façon dont fonctionnent les signes
de la marque et de les piloter en fonction de la sensibilité des individus et
la montée des nouvelles valeurs », constate Muriel Humbertjean.
Un nouveau champ d'investigation
L'autre champ d'investigation qui se
développe est celui de l'articulation entre la marque corporate, la marque
commerciale et la marque globale. Et là, se pose la question de l'image que
l'on donne à l'interne comme à l'externe. Elle n'est pas sans conséquence sur
la capacité à attirer et retenir les compétences (ressources humaines), à
attirer et retenir les investisseurs (actionnariat). « Il appartient à chaque
marque, dans son projet, dans son attitude, dans son comportement et dans sa
communication, souligne Georges Lewi, de choisir le niveau de relation,
c'est-à-dire le niveau de promesse qu'elle souhaite entretenir avec ses publics
(clients, salariés, actionnaires). C'est toujours tentant de développer une
marque mythique mais c'est toujours risqué. » Mais, les opinions évoluent,
celles du grand public, comme celles des publics spécialisés. La capacité à
gérer une crise devient un critère de jugement des performances d'une
entreprise. L'enquête Sofres/Echo montre que, pour 48 % des Français, une
entreprise responsable est une entreprise qui sait reconnaître ses torts et les
réparer. « La façon dont les financiers jugent une marque a changé depuis un
an, remarque Muriel Humbertjean. La capacité à gérer une crise ou un plan
social est devenu un indice de qualité des managers. » « En fait, confie
Olivier Bauby, savoir réagir en cas de crise est significatif d'une capacité à
savoir réagir lorsqu'il y a un marché à prendre. » Quel que soit l'avenir des
marques à long terme, l'actualité les place sous le feu des projecteurs : face
à un manque de repères lors du passage à la monnaie unique, la marque sera
peut-être le critère de choix qui fera la différence au cours des premiers mois
de flottement.
Capital Corporate
C' est le 12 septembre qu'est sorti en librairie « Le Capital corporate », ouvrage de Bernard Emsellem, président de TBWA Corporate, déjà promu sur Internet via un site dédié. « L'opinion publique donne de la voix, le citoyen ne s'efface plus devant le consommateur, le Net amplifie les manifestations critiques ou le boycottage. Les entreprises ne peuvent plus se cacher derrière la marque », explique l'auteur, qui démontre comment les entreprises peuvent enrichir leur capital corporate et doivent autant s'en préoccuper que de leur capital marque.
La marque pour les constructeurs automobiles : un rôle de plus en plus capital
Une récente étude du cabinet Mercer Management Consulting, montre que la marque va jouer un rôle croissant et prépondérant dans le secteur automobile. Le cabinet a identifié cinq tendances dominantes : rationalisation des portefeuilles de marques entraînant la disparition de certaines marques, développement de stratégies de niche fondées sur des marques nouvelles, polarisation sur le milieu de gamme, visibilité accrue des marques d'équipementiers, montée en puissance des marques liées à Internet. La pression sur les prix et les coûts résultant de la conjugaison des surcapacités de production, de la mondialisation et des méga-fusions, sont autant de vrais défis posés à l'industrie automobile qui est à la recherche de voies nouvelles pour échapper aux crises récurrentes. La politique de marque devrait faire l'objet d'efforts accrus de la part des groupes automobiles. « Non seulement c'est là qu'apparaîtront les opportunités de différenciation les plus évidentes entre les groupes, mais c'est aussi ce qui permettra aux détenteurs de marques fortes de ne pas céder à la guerre des prix », commente Rémi Cornubert, principal au bureau de Paris de Mercer Management Consulting.
La réputation, un capital à gérer
Au moment où tant d'entreprises sont sous le feu de l'actualité, Hill & Knowlton a interrogé plus de mille dirigeants américains, canadiens et européens, dans le cadre d'une enquête sur le "Corporate Reputation Watch", sur leur appréciation de leur réputation. Si un nombre important d'entre eux considèrent la réputation comme un facteur important pour atteindre leurs objectifs stratégiques (94 % aux USA, 86 % en France, 71 % en Allemagne), ils sont une minorité pour mesurer de façon formelle cette dernière : 42 % aux Etats-Unis, 40 % en France, seulement 29 % en Italie. Ils sont encore moins nombreux à surveiller les informations les concernant qui circulent sur Internet.
Les ouvrages 2001 sur la marque
« La marque relationnelle », de Renaud Degon », 2e édition actualisée. Vuibert, 167 p., 2001. « Le capital corporate », de Bernard Emsellem. Les Editions Textuel, 118 p., 2001. « No logo. La tyrannie des marques », de Naomi Klein. Leméac/Acte Sud, 574 p., 2001. « Stratégies de marque.com : concevoir, protéger et gérer la marque sur Internet », de Jean-Marc Lehu. Editions d'Organisation, 664 p., 2001. « Les 11 lois de la @-marque », de Al Ries & Laura Ries. Dunod, 2001. « La marque post-publicitaire. Internet, acte II », de Jean-François Variot. Editions Village Mondial, 268 p., 2001.