Prisma fait un premier pas vers les ados
Déjà présent en Allemagne sur le marché des ados, le groupe Prisma tente l'aventure en France autour d'un de ses titres phares, Géo.
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Géo Ado, "Le plaisir d'explorer", tel est le positionnement du nouveau
titre mis sur le marché français par le groupe allemand. Au sommaire du premier
numéro, daté de septembre, des sujets "Face-à-face avec les requins", "Le Tour
de France des classes insolites" ou "Comprendre enfin son prof d'anglais". «
C'est un magazine destiné aux collégiens de 10-15 ans, qui se veut ludique,
interactif, ouvert sur le monde comme l'est Géo, explique Dominique Fleurimont,
responsable de la diffusion du titre. Cette interactivité sera assurée via un
système de courrier, mail, téléphone, qui permettra aux ados de participer au
comité de rédaction. » Son lancement a été soutenu dès le mois d'août par des
encarts dans la presse cadres et grand public de Prisma. S'y ajouteront à la
rentrée des actions de PLV et des opérations de partenariat dans les collèges.
Prisma Presse est déjà présent sur le segment des ados en Allemagne avec
Géolino, un mensuel tiré à 170 000 exemplaires. Mais, comme le note Dominique
Fleurimont, « le marché allemand est plus vierge que le marché français sur le
ludo-éducatif ». Il n'y a, en effet, pas outre-Rhin de groupes équivalents à
Bayard Presse ou Milan. Les objectifs de diffusion de Géo Ado sont de 80 000 à
100 000 exemplaires en vitesse de croisière, « des objectifs prudents compte
tenu de la conjoncture publici-taire », souligne Dominique Fleurimont. Le
mensuel est vendu en kiosque, mais ses responsables souhaitent privilégier les
abonnements, un parti déjà pris pour Géo. « Si Géo a été choisi pour décliner
ce magazine, c'est d'abord parce que c'est la marque du groupe qui s'y prête le
plus, mais aussi parce que c'est le titre qui a la plus forte diffusion par
abonnement par rapport à sa diffusion totale », poursuit Dominique Fleurimont.
Une diffusion qui a souffert depuis quatre ans, mais qui est remontée l'an
dernier (400 000 exemplaires de diffusion payée en 1997, 354 000 en 2000, 364
000 en 2001).