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Plus, entre consumer et supplément

Destiné aux abonnés, le mensuel Plus se positionne comme un prolongement éditorial de Canal +. Les explications de Manuel Coulon, son directeur commercial.

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Comment définissez-vous, Plus, le magazine de Canal +, dans l'univers de la presse télé ?


Plus est un peu comme Télérama dans le sens où le journal a un contenu de presse télé entre guillemets mais un profil de lectorat plus proche de celui des news et des pictures. Il n'a pas un profil de presse télé au sens classique, ne serait-ce que du fait de sa périodicité. C'est, pour moi, un supplément d'une télévision au même titre que L'Equipe Mag est le supplément de L'Equipe. C'est vrai dans le sens où on est vendu dans un kit d'abonnement à Canal +. Le magazine est le prolongement éditorial de ce que fait la chaîne.

Quel est l'impact du changement de formule opéré il y a quelques mois ?


L'objectif était d'abord d'apporter à nos abonnés un contenu plus proche de ce qu'est Canal +, un prolongement de l'esprit de la chaîne sur un support différent. La nouvelle formule nous a aidés auprès des annonceurs qui attachent beaucoup d'importance à la forme, l'ancienne étant peut-être moins valorisante. Globalement, on vend notre profil de lectorat, CSP+, jeune, avant le contenu. Cela nous amène des annonceurs qui ont besoin d'environnement et de cible comme ceux qui sont issus de l'univers du luxe, de l'horlogerie, de l'automobile haut de gamme. Nous touchons, en revanche, très peu les annonceurs classiques de la presse télé comme les vépécistes ; nous refusons d'ailleurs les bons à découper.

Le mensuel CanalSatellite est-il également appelé à évoluer ?


Son objectif est d'informer les abonnés de CanalSatellite de la programmation des différentes chaînes du bouquet mais aussi des produits et services de la marque. On retrouve là aussi le même type de profil de lectorat que pour le magazine de Canal + avec un avantage supplémentaire : ce sont des gens qui ont un bon pouvoir d'achat et qui, à la différence des abonnés au câble, ne sont pas des urbains. Pour ce qui concerne sa formule, elle va effectivement certainement évoluer.

Léna Rose

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