P and L ou l'agence conseil en coaching marketing
Le marketing est un art difficile. Les errances de la nouvelle économie viennent une fois de plus d'en faire la preuve. Pour accompagner les entreprises tout au long du processus marketing, un nouveau concept voit le jour : le coaching marketing.
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L'exercice solitaire du pouvoir se révèle difficile et, à l'image des
sportifs de haut niveau, les hommes du marketing ont parfois besoin d'être
accompagnés pour améliorer leurs performances. C'est à partir de ce postulat
que Daniel Lacroix, ex-marketer, et Pierre de Plas, homme de communication, ont
fondé P and L, un cabinet de coaching marketing. « Aujourd'hui encore, beaucoup
d'entreprises qui ont pignon sur rue ne sont pas passées dans les faits à une
démarche marketing. Très souvent, les dirigeants ont des approches industriels
ou technologiques de leurs marchés. Notre vocation est de les accompagner dans
la conduite des processus marketing et cela, avec un double objectif :
améliorer la performance marketing à court terme et développer les compétences
et savoir-faire utiles à l'entreprise pour l'avenir », indique Daniel Lacroix.
Qu'il s'agisse de marketing stratégique, opérationnel ou organisationnel, le
rôle du coach est de donner aux directeurs généraux et aux directeurs marketing
des outils et des méthodes pour traiter au mieux les différentes situations
auxquelles ils peuvent être confrontés. Le marketing étant une science
d'expérience, les coaches qui interviennent sur les missions ont tous un
parcours professionnel conséquent. Dépêchés sur des actions ponctuelles ou sur
des partenariats à long terme, leur objectif n'est pas de servir des solutions
toutes faites, mais bel et bien d'accoucher des idées. « L'idée n'est pas de
tenir le crayon des directeurs marketing, mais de les accompagner pour qu'ils
s'approprient la décision. Nous alimentons les concepts à travers des
questionnements et des analogies », poursuit Daniel Lacroix. Qui reconnaît que
les aspects stratégiques du marketing sont encore souvent ignorés par les
dirigeants d'entreprise. Un état de fait qui s'explique notamment par la
volonté, au début des années 90, de centraliser les décisions au sein des
maisons mères et par la prédominance des ventes sur le marketing. « Si les
marketers sont relativement sensibles aux évolutions culturelles de la société,
nous constatons en revanche, de sérieuses lacunes en matière de fondamentaux »,
conclut Daniel Lacroix.