MPG Direct, une nouvelle corde à l'arc de MPG France
Si l'optimisation de l'achat d'espace est une préoccupation quotidienne des
annonceurs, en ces temps difficiles, elle devient cruciale. Pour enrichir son
offre de services auprès des ces derniers, de la PME à la multinationale,
vépécistes ou non, MPG France complète donc son offre et crée une nouvelle
structure, MPG Direct, dont la direction générale sera assurée par Laurent
Alexandre. Ce professionnel du marketing direct a effectué l'essentiel du son
parcours au sein du groupe Carat France. Après avoir piloté, en 1997, la
création de Carat Direct, il s'était vu confier, en janvier 2001, le montage et
la direction générale de Carat Relationship. « Notre objectif est d'accompagner
les annonceurs dans l'optimisation de leur stratégie d'investissements en
s'appuyant sur les informations présentes dans les bases de données et/ou
générées par leurs actions de communication. L'idée est de mettre les données
nominatives clients au coeur de la stratégie des moyens », indique Laurent
Alexandre. Pour mener à bien cette démarche, MPG Direct propose aux annonceurs
trois produits. Le premier, le "Response Planning", doit leur permettre de
générer un maximum de retours à travers la communication plurimédia dans le
respect des coûts d'acquisition. Le deuxième, le "Data Analysis", étudie
comment qualifier et segmenter des fichiers clients/prospects et des zones de
chalandise en s'appuyant sur la géolocalisation et le data mining. Enfin, le
"Data Planning" s'attache à identifier, recruter et fidéliser, en tirant la
quintessence des informations issues des bases de données clients. « Nous
pensons qu'un nom, une adresse sont déjà des informations utiles et qu'il est
possible, notamment grâce aux techniques de géomarketing, de générer des
données et d'optimiser le ciblage », poursuit Laurent Alexandre.
Une approche pragmatique
Les frontières entre le MD et
Internet étant ténues certains conseils ont d'ailleurs fusionné les deux
activités quelles seront les relations entre MPG Direct et Média Contact,
l'enseigne interactive du groupe ? « De tous les médias, Internet est
probablement le plus complexe. En raison du nombre de supports, du nombre de
régies, de la qualification de l'audience. Au sein de MPG, cette expertise
appartient à Média Contact dont le savoir-faire est indéniable. En revanche,
des synergies existent entre les deux activités, notamment en termes de
recrutement via le Web. Il y aura donc des expériences mises en commun »,
ajoute Laurent Alexandre. Dans le même ordre d'idées, des passerelles seront
construites avec Géopolis. « Derrière un réseau d'affichage, il y a des
clients, des prospects. Nous allons donc accompagner Géopolis dans son travail
sur les fonds de cartes. En fonction, par exemple, des objectifs d'une
enseigne, nous allons travailler sur les zones d'attraction et les zones de
chalandise. Il est clair que certaines opérations de la grande distribution
attirent vers le point de vente des consommateurs issus de zones plus larges
que la zone de chalandise naturelle de l'enseigne. » Si, dans un premier temps,
l'équipe de quatre personnes de MPG Direct est au service des clients du
groupe, elle ambitionne également de développer son propre portefeuille via une
approche très pragmatique du marché et une stratégie des petits pas. Avec un
objectif de marge brute en année 1 de quatre millions de francs (610 000
euros). « Dans cette période difficile, nous voulons apporter aux annonceurs
des nouvelles tactiques et techniques de ciblage. Nous allons utiliser tous les
supports du MD et veiller particulièrement aux meilleurs retours sur
investissements. Lorsque l'on connaît la différence entre le coût d'un mailing
adressé et celui d'un ISA, il faut se poser des questions sur le retour sur
investissement du premier par rapport au second », analyse Laurent Alexandre.
Conseil en stratégie de moyens, MPG Direct aura-il également vocation à aider
les annonceurs sur le terrain encore en friche du CRM ? Là encore la réponse de
Laurent Alexandre se veut pragmatique. « Nous n'avons pas à intervenir sur les
choix technologiques des annonceurs. Nous pensons, en revanche, que toutes les
données sont exploitables et pertinentes. Un simple fichier peut permettre la
mise en oeuvre d'une stratégie d'identification et d'animation. Adaptons nous à
la situation du client... »