Les Cinep se veulent plus simples et accessibles
Annoncée à l'automne 1999, l'offre Cinep de France Télévision Publicité
(voir MM 43) avait suscité bon nombre d'interrogations de la part du marché
publicitaire. Se posaient, notamment, des problèmes de simplicité du processus
et d'organisation chez les acheteurs. Média Exchange, qui gère les Cinep, y a
apporté quelques modifications pour les offres de mai et juin. Premier
changement : la suppression des macro-cinep (concernant plusieurs écrans) et
des écrans non sectorisés. Les écrans proposés sont augmentés dans la limite de
5 % de l'offre de France Télévision. Les adjudications évoluent également.
Elles ont lieu tous les mardis, six semaines avant la diffusion, et concernent
tous les écrans d'une semaine au lieu des écrans d'un mois complet. Le prix de
réserve est supprimé, mais le prix plancher, établi après la clôture des
offres, est conservé. L'achat des emplacements préférentiels est aussi testé
dans un système plus visible d'enchères à l'anglaise. Concernant le marché
secondaire, les Cinep sont toujours revendables jusqu'à 7 jours avant la
diffusion, même si lors du tournoi de Roland Garros, la revente de cinq écrans
jusqu'à la veille de la diffusion est testée. Alors que les accréditations se
faisaient jusqu'à présent auprès d'une seule banque, de nouveaux établissements
vont être progressivement concernés. Enfin, les coûts GRP moyens des écrans
Cinep de prime time sur les ménagères de moins de 50 ans, les 25 - 59 ans et
les CSP + seront communiqués chaque semaine et mis en rapport avec les coûts
des écrans classiques. Ces divers changements suffiront-ils à relancer une
offre loin de faire l'unanimité ?