Le bien-être, nouvel axe de développement du parfum
Les attentes des consommatrices à l'égard du parfum ont évolué. Elles sont de plus en plus nombreuses à associer les fragrances au bien-être.
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A la demande de la Fragrance Foundation, qui a tenu son dernier symposium à
Paris les 16 et 17 octobre derniers sur le thème de "L'avenir du parfum,
bien-être et aromachologie", Worlding a réalisé une étude sur les perceptions
et attentes des femmes européennes, japonaises et américaines en matière de
fragrances (interviews à domicile de 100 femmes). Elle révèle que le parfum
n'est plus uniquement un geste de séduction ou une démarche sociale, mais est
utilisé pour se sentir en meilleure harmonie avec soi-même ou simplement pour
se détendre. « En dix ans, souligne Olwen Wolfe, directrice de Worlding, on est
passé du glamour au "pampering" (prendre plaisir à prendre soin de soi, ndlr).
» Depuis quelques années, la perception du parfum s'étend à la notion
d'aromachologie, concernant aussi bien le corps que l'environnement
professionnel et personnel (bureau, maison). Et ce, tourné vers un but : la
recherche de sens et l'expression de soi. « Le parfum donne une impression
accrue d'exister et d'affirmer son identité, tout en améliorant son humeur et
en apportant un bien-être psychologique », souligne Olwen Wolfe. L'étude révèle
que le lien entre les fragrances et le bien-être est plus crédible dans les
pays qui, culturellement, privilégient la fonctionnalité sur le plaisir, comme
les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou l'Allemagne. Dans les cultures où le
plaisir prévaut sur la fonctionnalité, comme en Espagne, ce lien semble
appartenir au domaine de la médecine. « Le soin-plaisir n'est plus un caprice
ou une faiblesse, mais un droit », conclut Annette Green, présidente de la
Fragrance Foundation.
LES 3 NOTIONS EN FAVEUR DES PRODUITS D'AROMACHOLOGIE
La perception du temps : celles qui estiment ne pas en avoir assez (la majorité) assimilent ce phénomène à une source de stress. Celles qui estiment en avoir trop et qui subissent ce phénomène sont plutôt dans un contexte d'anxiété, voire de dépression. Relaxation/stimulation : malgré une apparente antinomie, ces deux notions sont plutôt complémentaires. La relaxation est souvent la première étape d'obtention d'énergie sociale valorisée. Les activités source de bien-être : à long terme (nutrition) ; à moyen terme (exercice, lecture, passer du temps entre amis, sortir, être dans la nature) ; à court terme (massages, bain, shopping...).