Recherche

K.agency finalise son modèle transversal

Lancée en 2001, la V1 de K.agency s'efface aujourd'hui devant la V2. Plus experte, cette V2, au management renforcé, pousse la logique de la transversalité jusqu'au bout. Outre la méthodologie, la finance est également transversale. Une organisation qui devrait limiter les conflits d'intérêts et apporter aux annonceurs une réponse objective dans l'arbitrage des moyens.

Publié par le
Lecture
3 min
  • Imprimer


Une marguerite pour symboliser sa nouvelle structure et un claim pour le moins explicite, "Le seul groupe de communication qui tient dans une agence", pour signifier son nouveau concept. Début 2003, K.agency (groupe High Co) présentait au marché son nouveau visage. Un visage forcément transversal tant sur le plan méthodologique que financier. « Nous avons essayé d'avoir une pensée juridique qui soit en phase avec le concept, indique Florence Cotel, vice-présidente. Pour être le plus objectif possible dans l'arbitrage des moyens de communication, nous avons tourné le dos à la logique des filiales pour adopter une logique de départements. » Départements symbolisés par les pétales de la marguerite et qui correspondent chacun à un des 11 métiers experts de l'agence : publicité, marketing direct, édition d'entreprise, événement, relations publiques, stimulation... Des expertises récemment enrichies avec la création de deux départements, l'un dédié à la communication de mode (Made in K) et l'autre au sponsoring et partenariat médias (K.media project). Au centre de la marguerite, le coeur qui réunit trois ressources principales : le planning stratégique, la création et le brand management. Un modèle qui rappelle celui présenté, il y a quelques mois, au marché par TBWA\France (voir MM n° 74). Si les dirigeants de K.agency reconnaissent la similitude organisationnelle, ils mettent cependant en avant une différence majeure : l'axe financier. « Tout le monde est intéressé de la même façon, il n'y aura donc pas de conflits d'intérêts. La logique d'analyse financière repose sur le client et non plus sur l'entité », insiste Henri Lavaure, vice-président. Très symboliquement, les 45 créatifs de l'agence, aux parcours variés et divers, ont donc été regroupés autour d'une même table. « Nous avons réuni une nouvelle génération de créatifs pour qui l'essentiel est de travailler sur de grandes et belles marques et ceci quelle que soit la discipline », note Nicolas Paillieux, vice-président en charge de la création. Si la transversalité est inscrite dans les gènes de l'agence, elle n'en devient pas pour autant un dogme. « Selon leurs problématiques, les annonceurs peuvent, bien évidemment entrer dans l'agence via les métiers que nous proposons », poursuit Henri Lavaure. Pour mettre en place son nouveau concept, K.agency, qui en 2002 a dégagé une MB de 20,6 millions d'euros et emploie 187 personnes, renforce son management. Emile Rastoll, ex-Proximity, rejoint Franck Rosenthal, ex-Tequila\, et Victor Bruce, directeur financier, à la direction générale de l'agence. Une agence dont la réflexion doit être formalisée pour être exportée hors de nos frontières afin de donner naissance à un réseau bâti sur la transversalité internationale.

Rita Mazzoli

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page