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Hard discount : la consécration

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Dans son édition 2002 du RéférEnseigne, TNS Sécodip fait le point sur la distribution française.

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Un contexte de confiance fragilisée des ménages, de crainte de l'inflation et de discours sur le prix liés à l'arrivée de l'euro : il n'en fallait pas plus pour dérouler un tapis rouge à ceux qui savent mieux que personne "casser" les prix : les hard discounters. Selon le dernier RéférEnseigne 2002 de TNS Sécodip, un million de foyers français de plus qu'en 2001 a fréquenté une enseigne de hard discount cette année. Et ceux qui s'y rendent le font plus souvent (20,3 fois en moyenne par an, contre 18,2 fois en 2001). Leur part de marché valeur alimentaire sur l'univers GMS a progressé de 1,5 point et représentait, au 30 juin 2002, 10,9 % de la consommation valeur des Français. Le format Hyper a cédé du terrain : 52,3 % de part de marché valeur, contre 52,9 % l'an dernier, ainsi que le format Super (35,6 % en 2002, contre 36,3 % en 2001). Les enseignes de grands hypermarchés ont particulièrement souffert de la progression du hard discount : Carrefour, Auchan et Cora affichent toutes des régressions de PDM. Les enseignes traditionnelles sont en quête d'un second souffle, d'autant que la guerre des prix qu'elles mènent depuis le passage à l'euro ne contribue pas à créer des différences. Afin de capitaliser sur le client, toutes ont d'ailleurs développé des marques de distributeurs, déployé les mêmes mécanismes promotionnels, développé des services, multiplié les mêmes points forts (Foires au vins, Pâques, rentrée des classes...) et proposé une carte de fidélité. Quel prétexte le consommateur prendra-t-il pour aller ici plutôt que là ?

 
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Anika Michalowska

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