Dauphin sort l'affichage de ses cadres
Le 1er janvier prochain, Dauphin Affichage mettra une bonne dose de souplesse dans son offre. Avec A.D.O.C, qui libère l'affichage de contraintes spatiales, les annonceurs pourront construire des plans à la carte, tandis qu'ADISPO leur donnera la possibilité de choisir le temps d'exposition de leur campagne.
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Depuis des décennies, les afficheurs ont organisé leur offre autour de
schémas spatiaux temporels stricts. Les réseaux sont prédéfinis et ils
s'achètent, hors la longue conservation, sur une durée d'une semaine. Ces
règles risquent aujourd'hui de voler en éclats. Dauphin Affichage (groupe Clear
Channel) intègre en effet une bonne dose de souplesse dans son offre 2003. «
Globalement, les annonceurs reprochent à l'affichage d'être trop rigide, de ne
pas être en phase avec leurs différentes problématiques de communication. A la
suite d'études, nous avons décidé de repenser notre offre pour mieux coller à
leurs attentes », indique Caroline Mériaux, directrice du marketing. Cette
refonte donne naissance à deux produits aux noms évocateurs : A.D.O.C et
ADISPO. Le premier, A.D.O.C pour Affichage Dauphin Origine Consommation, vise
ainsi à offrir aux annonceurs une réelle souplesse spatiale en leur permettant
de bâtir des plans d'affichage à la carte. « Avec ce produit, nous voulons leur
proposer des modules 100 % utiles et sur mesure », poursuit Caroline Mériaux.
Et pour ce faire, Dauphin Affichage s'est penché sur la manière dont les
Français se déplacent et sur les motifs de ces déplacements. Après avoir défini
les pôles prioritaires de consommation, à la périphérie ou en centre ville,
l'afficheur a analysé les trajets, non plus en fonction de la distance
parcourue, mais du temps de ces derniers. « Nous avons délimité des
espaces-temps isochrones de 20 minutes maximum autour des pôles commerciaux
pour implanter les modules A.D.O.C. Nous nous sommes appuyés sur des systèmes
d'information géographique, mais également sur les remontées de nos structures
délocalisées. Les modules sont donc le résultat d'une expertise scientifique
revue par le terrain », explique Caroline Mériaux.
Un dispositif interactif
Afin d'identifier les micro-cibles les plus
attractives, le tout a bien sûr été complété par une ana-lyse des données
socio-démographiques et socio-économiques Au final, cette approche, fruit d'un
investissement conséquent (achat de bases de données : Panorama Points de
vente, Iris 2000...), a permis la création de 250 A.D.O.C autour des pôles de
consommation particulièrement dynamiques. Composé d'une vingtaine de faces, le
module peut être utilisé seul, combiné avec d'autres A.D.O.C. ou des produits
Dauphin Affichage plus classiques. Pour permettre au marché publicitaire
d'opérer des choix, l'afficheur lance un Extranet spécialement dédié, auquel il
aura librement accès dès novembre prochain. Les marques, mais aussi les agences
médias, pourront ainsi construire leurs campagnes de façon interactive, en
fonction des stratégies de communication et sur des critères multiples
(géographique, consommation, cible, audience). Quant aux conditions tarifaires,
elles seront, selon l'afficheur, « adaptées et spécifiques ». Parallèlement à
cette souplesse spatiale, qui devrait, demain, concerner 10 % de son
patrimoine, Dauphin Affichage a voulu rompre avec le carcan du temps. Une
volonté qui se traduit par le lancement d'ADISPO. Le premier réseau de 300
faces implantées en Ile-de-France permettra à l'annonceur de moduler la durée
de sa campagne en fonction de ses besoins et de ses objectifs. Il fixe donc le
jour de départ, hors samedi et dimanche, et décide de la durée d'exposition
qui, pour des raisons logistiques évidentes, doit être au minimum de deux
jours. Si, aujourd'hui, A.D.O.C et ADISPO sont deux offres distinctes, la
logique voudrait qu'à moyen terme, les annonceurs puissent lors d'une même
campagne bénéficier de cette double souplesse.
MÉTHODOLOGIE
Etude réalisée par Sofres Média, du 16 au 25 juillet dernier, en situation réelle à partir d'interviews face à face (système CAPI), sur un échantillon de 303 lecteurs veille de "Métro" et de 304 lecteurs veille de l'un des quatre quotidiens classiques ("Le Parisien", "Le Monde", "Le Figaro", "Libération").