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Dauphin garantit contre l'affichage sauvage

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La société du groupe Clear Channel s'engage à rembourser les annonceurs victimes de cette pratique courante en période électorale.

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Les élections sont un peu la bête noire des afficheurs qui voient nombre de leurs panneaux détournés par les militants de tous bords. Dauphin Affichage, qui ne faillit pas à la règle, a décidé d'entrer à son tour en campagne pour rassurer ses clients. Tout annonceur lésé se verra accorder un crédit d'espace équivalent sur l'ensemble des 50 000 panneaux du patrimoine Dauphin Affichage, des réseaux nationaux aux panneaux ruraux Thomas, hors la longue conservation. Comme l'explique Claude Duval, directeur général de Dauphin Affichage, « nous préférons garantir la qualité de nos campagnes aux annonceurs plutôt que d'attaquer les politiques. Cela va dans le sens du respect des procédures contractées dans la norme ISO 9002 par laquelle nous nous engageons déjà à réparer toute dégradation dans les 48 heures. » Pour garantir cette qualité d'affichage et d'entretien, la société du groupe Clear Channel a confié à Ipsos Médias le contrôle de ses réseaux. 80 enquêteurs de l'institut auront en charge d'opérer des mesures de contrôle sur un échantillon de 3 300 panneaux représentatifs du patrimoine national de Dauphin Affichage durant onze semaines, du 1er avril, soit trois semaines avant le premier tour des élections présidentielles au 16 juin, second tour des législatives.

Se démarquer des concurrents


Jusqu'à cette année électorale, ce type de contrôle était placé sous l'égide de l'Union de la Publicité Extérieure (UPE), qui le réalisait pour le compte d'Avenir, Giraudy et Dauphin. Aux dernières élections municipales de mars 2001, Taylor Nelson Sofres avait ainsi audité les réseaux nationaux des trois afficheurs sur un champ d'action limité là aux agglomérations de plus de 300 000 habitants et durant quatre semaines. Faute d'accord entre-eux, Dauphin a décidé de reprendre le flambeau seul, s'offrant du même coup un argument anticoncurrentiel. Un argument qui a un coût. « Lors des dernières périodes électorales, le taux de dégradation était de l'ordre de 4 à 5 % des affiches, note Claude Duval. Compte tenu des 40 millions d'euros de chiffre d'affaires que Dauphin fera sur la période 2002, l'indemnisation devrait être de l'ordre de 2 millions d'euros auxquels s'ajoutent les 120 000 euros de lancement de l'opération elle-même. »

 
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Léna Rose

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