DDB France crée DDB Sales & Incentive
Alors que la grande majorité des agences de promotion des ventes revêtent
les habits neufs du CRM, Piment, filiale du groupe DDB, réaffirme haut et fort
son positionnement : la promotion des ventes. Aujourd'hui, l'agence, coprésidée
par Marc Ballu et Claire Martichoux, va plus loin dans cette affirmation en
créant, au sein du groupe, un pôle unique entièrement dédié à la communication
autour des ventes et à l'animation des hommes. Baptisé DDB Sales & Incentive,
ce pôle accueille en son sein, outre Piment, l'agence 40èmes Rugissants,
structure spécialisée en merchandising et éditions commerciales et filiale du
groupe depuis 1998, Daytona, entreprise spécialisée dans le field marketing, et
Com'In, société spécialisée dans la formation et la stimula-tion. Les quatre
sociétés mettent en commun leur expertise afin de répondre à l'ensemble des
problématiques clients. Dans l'esprit de DDB, chacune d'entre elles conserve
son identité propre, son management et ses méthodes respectives.
L'Europe dans deux ans
« L'objectif du nouveau pôle est
de répondre à toutes les problématiques de la chaîne commerciale. Qu'il
s'agisse de recruter des commerciaux, de les former ou d'assurer la promotion
l'une marque. Concrètement, et en fonction de leurs besoins, les annonceurs
font appel à l'une ou l'autre des enseignes, le but de la nouvelle entité est
de mettre en commun les expertises. De fait, nous présentons déjà aux clients
des solutions globales. Lorsqu'un vendeur est incapable de promouvoir un
produit, c'est peut-être qu'il existe un problème de formation ou de motivation
», analyse Marc Ballu, président du nouveau pôle. Et d'ajouter, « Nous
apportons au marché une vision transversale et une bonne politique de moyens.
L'écoute et l'empathie clients sont, chez nous, naturelles. Lorsque les
annonceurs disposent des mêmes armes publicitaires ou relationnelles, c'est sur
le point de vente que se font les différences. » Si, dans un premier temps,
DDB Sales & Incentive se structure autour des quatre sociétés, de nouvelles
enseignes doivent rejoindre le pôle dans les semaines à venir, afin d'étoffer
son offre dans les domaines du conseil en merchandising ou du street marketing.
Enfin, les problématiques liées à la chaîne commerciale dépassant le seul cadre
national, le pôle compte exporter son offre en Europe d'ici deux ans. « Nous
avons avec certains de nos clients des perspectives d'accompagnement européen
», indique Claire Martichoux. En attendant, les différentes sociétés du pôle,
dont la marge brute s'élève à plus de 100 MF, envisagent de se rassembler
géographiquement dans les mois qui viennent.