Comment Visual fait cohabiter deux points de vente
Présent sur le marché de l'optique via ses 275 magasins de la vue, Visual donne vie à un nouveau concept. Un espace urbain où les marques sont les stars.
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Deux points de vente éloignés d'une cinquantaine de mètres et, entre les
deux, un sérieux concurrent généraliste. Rapidement résumée, telle est la
situation à laquelle a dû faire face le réseau d'optique Visual après le rachat
d'une affaire dans le centre commercial de Val de Fontenay. « Compte tenu de sa
petite surface, nous ne pouvions pas faire vivre le concept des magasins de la
vue dans le deuxième point de vente. Nous nous sommes alors posé la question de
la complémentarité et de la différenciation en cherchant un positionnement qui
puisse couvrir un autre territoire de marque », indique Lionel Cévaër,
directeur général. Un positionnement qui devait de surcroît entrer dans un
cadre financier précis, les attributions de ressources allant prioritairement à
l'enseigne majeure. Le lancement d'une seconde enseigne ayant vite été écarté,
le réseau a finalement choisi de créer un espace urbain où les stars sont les
marques. Le service architecture commercial de Visual a donc planché sur le
concept, inauguré à la mi-octobre 2002. Un concept pour le moins original
puisqu'il fait, à l'extérieur, l'économie de l'enseigne. Seul le cône vert
vient rappeler la signature Visual. « Le magasin cible une population
différente de celle des magasins de la vue : les 25-35 ans et, plus
globalement, ceux qui sont attirés par des marques pérennes », poursuit Lionel
Cévaër. A l'intérieur du magasin, les lunettes des 17 griffes sélectionnées
sont présentées par univers et non par type (hommes, femmes, enfants,
solaires). Chaque mois, deux d'entre elles sont mises en avant via les
vitrines, mais aussi via la création d'univers de marque. Univers qui, outre
les montures de lunettes, déclinent le territoire des griffes à travers la
présentation d'accessoires, de défilés de mode ou de créations publicitaires. «
En termes de chiffre d'affaires, nous attendons un résultat à hauteur de 305
000 E et une progression de 40 % en année 1. Nous dresserons le premier bilan
de cette ouverture en mai prochain. S'il est concluant, ce type d'offre
pourrait être développé ailleurs, notamment par nos adhérents qui n'ont pas la
possibilité d'étendre leur surface de vente », estime Lionel Cévaër.