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Calipage écrit une nouvelle page de son développement

Pour valoriser son image au niveau de la rue, le réseau Calipage se lance dans un programme de rénovation de ses magasins.

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Créé fin 1994 au sein du groupe Spicers, Calipage, réseau de distributeurs en papeterie et fournitures de bureau, est parvenu à se hisser, en six ans, dans le club très fermé des réseaux dépassant les 2 milliards de francs de chiffre d'affaires. « En cinq ans, le chiffre d'affaires moyen de nos adhérents a doublé, ce qui nous permet de lancer de nouveaux projets », résume Agnès Maillard, directeur du réseau. Après avoir ouvert en 2000 un site général de présentation du réseau, l'enseigne, qui regroupe 300 adhérents, ajoute aujourd'hui à son outil internet les sites de commande de ses distributeurs. « Nous ne sommes pas une market place. Le commerce électronique est un sujet sensible. Il nous semble important de prendre le temps de comprendre et d'observer. Cependant, le marché des fournitures de bureau va continuer de se concentrer et nous souhaitons donner aux adhérents les outils qui peuvent servir leur démarche commerciale. Internet fait partie des possibilités d'une distribution multicanal », poursuit Agnès Maillard. Si le e-commerce en est encore à la phase de laboratoire, le travail d'aménagement des points de vente est entré dans la phase opérationnelle. L'enseigne, qui inves-tit chaque année, depuis 1995, 10 millions de francs bruts en achat d'espace, entend donner plus de visibilité à sa marque et valoriser son image « au niveau de la rue ». Si, concernant le merchandising et l'agencement intérieur, la réflexion est encore en cours, le chantier de la mise aux normes des façades a débuté et devrait se poursuivre sur trois années. « Nous sommes dans une démarche volontariste, nous ne pouvons pas obliger nos adhérents à réaliser ces travaux, d'autant que notre participation financière est limitée. En revanche, nous essayons de leur faire comprendre qu'en uniformisant la présentation des magasins, le réseau sera valorisé et que la marque aura un impact plus fort », conclut Agnès Maillard.

Rita Mazzoli

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